Alors qu’il était en passe de décrocher une victoire amplement méritée en Hongrie, Felipe Massa s’est vu contraint à l’abandon à trois tours de la fin en raison d’une casse moteur.

Hormis la victoire, le brésilien a surtout laissé filer dix points précieux au championnat, des points qui pourraient faire toute la différence en fin de saison.

Malgré sa déception, le pilote de la Scuderia Ferrari conserve un bon souvenir de cette course et exhorte son équipe à ne plus répéter les erreurs commises lors de ces derniers mois.

"Je ne veux pas oublier le Grand Prix de Hongrie parce que d’un certain côté, c’était l’une des meilleures courses que j’ai disputées en Formule 1, mais elle ne s’est pas terminée comme les autres, par une victoire."

"C’était dommage car je crois vraiment que l’équipe et moi-même méritions ce succès : nous avons fait une course parfaite à un moment très important du championnat. Malheureusement, nous n’avons pas pu ramener les dix points qui nous tendaient les bras. C’était vraiment frustrant, mais ce sont des choses qui arrivent parfois en sport automobile."

"Lorsque le moteur a cassé j’ai eu un sentiment étrange. C’était comme un cauchemar et je voulais me réveiller, mais je ne le pouvais pas parce que j’étais déjà éveillé. C’était une déception incroyable. Ce sport peut vraiment être cruel."

En dépit de cet abandon, Felipe Massa reste dans la course au titre mondial puisqu’il n’accuse que huit points de retard sur le leader du championnat, Lewis Hamilton.

"Au moins je peux rester serein en regardant les classements car Lewis n’a pas gagné non plus, mais nous ne pouvons pas gaspiller des points comme ça. Nous en avons perdu dix, mais le côté positif est que nous avons démontré que nous étions forts."

"L’équipe a fait de l’excellent travail sur l’ensemble du week-end en terme de stratégie et en corrigeant les problèmes que nous avons rencontrés en Angleterre et en Allemagne."

"Nous avons travaillé dur pour rendre à nouveau la voiture compétitive et c’est une bonne chose pour les prochaines courses. Mais nous devons résoudre les problèmes restants : nous devons être aussi compétitifs qu’à Budapest, mais nous devons améliorer notre fiabilité. Nous ne devons pas répéter certaines erreurs, nous n’avons plus la moindre excuse."