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    FIA/FOTA : Ce n’est pas fini



    John Howett, le patron de l’équipe Toyota, espère que la FIA va accepter les conditions posées par la FOTA pour la saison 2010. L’association des équipes a fait de nombreuses propositions pour réduire les coûts.


    Toutes les équipes actuelles, sauf Williams, ont conditionné leur présence au championnat 2010 à la conclusion d’un nouvel accord commercial avec Bernie Ecclestone et à la suppression du règlement des budgets plafonnés, qui fixe des objectifs impossibles à atteindre pour la plupart des équipes actuelles.

    La balle est donc dans le cas de la FOM et de la FIA. Un nouvel Accord Concorde devrait rapidement être trouvé mais il n’est pas certain que Max Mosley renoncera au principe des budgets plafonnés. Chez Toyota, on sait que la situation n’est pas encore réglée.

    " Comme tous ceux qui sont en Formule 1 le savent, cela a été un processus long et parfois difficile, qui n’est pas encore terminé .Si les conditions attachées à nos demandes d’engagements sont acceptées, je pense que la Formule 1 en sortira gagnante. " Explique John Howett, le Président de l’écurie japonaise.

    Il y a quelques années, chaque équipe négociait avec la FIA de manière isolée. Désormais, la FOTA permet d’avoir une vision commune, même si Williams a rompu l’unité de la FOTA en s’engageant au championnat 2010 sans conditions.

    " C’est très gratifiant de voir un niveau d’unité sans précédent au sein de la FOTA . Naturellement, nous sommes tous adversaires en piste mais nous avons reconnu et mis en place le besoin de coopération, pour assurer le futur de la Formule 1 telle qu’on la connaît. L’atmosphère constructive et ouverte au sein de l’organisation me donne de gros espoirs pour le futur de la Formule 1."

    La FIA souhaite offrir des avantages techniques aux équipes qui accepteront de limiter leur budget. La FOTA ne veut pas d’un règlement à deux vitesses et elle préfère réduire les budgets de manière progressive, en prenant de nouvelles mesures. Et d’après John Howett, il n’est pas nécessaire d’avoir des budgets plafonnés pour que de nouvelles équipes apparaissent.

    " Nous serions heureux de voir de nouvelles écuries mais nous avons dit dès le début que tout le monde devait courir sous le même règlement . La réduction des coûts est l’un des principes fondateurs de la FOTA et nous avons diminué les dépenses en réduisant les prix des moteurs et des transmissions d’environ 50%, avec de nouvelles économies prévues dans nos propositions pour 2010.  Cela inclut des limitations dans le développement aérodynamique, des restrictions sur l’utilisation de matériaux exotiques et l’interdiction de certaines solutions techniques coûteuses qui n’apportent rien au spectacle de la Formule 1. Nous avons proposé de nombreuses mesures pour réduire les coûts d’une entrée et d’une participation en Formule 1. "

    Il reste maintenant à savoir si la FIA acceptera les mesures proposées par la FOTA. En cas d’échec des négociations, les neuf équipes actuelles présentes dans l’association pourraient quitter la F1.

     

    Source: F1-Action.net


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    Turquie: Bourdais optimiste

     

    Bourdais optimiste

    Une 8e place à Monte-Carlo a conforté Sébastien Bourdais dans sa compréhension de sa Toro Rosso. Le pilote français arrive en Turquie avec des idées bien précises.

     

    Sébastien Bourdais a repris le dessus à Monte-Carlo. Il était temps, car le débutant Sébastien Buemi lui faisait sérieusement de l'ombre. Le Français, qui fut vainqueur en Formule 3000 en 2002 avant son exil étasunien, a fait un peu mieux que son coéquipier suisse pendant deux jours d'essais, et beaucoup en course. Huitième d'une course infernale qui aura semble-t-il trop joué avec les nerfs de son partenaire, curieusement rentré dans la Renault de Nelson Piquet.

    "Le week-end de Monaco s'est bien passé, j'ai ramené un point ce qui est toujours bon pour le moral, spécialement sur une course aussi prestigieuse", résume Sébastien Bourdais. "C'était une bonne course et j'espère que nous pourrons continuer à avancer sur ce rythme, à commencer par la Turquie. Nous commençons à avoir une meilleure compréhension de ce que nous faisons avec la voiture, ce qui devrait nous permettre d'en tirer la quintessence à partir de maintenant".

    La 7e des 17 manches du Mondial se présente sous les meilleurs auspices, ce week-end, à Kurtkoy, banlieue sud-est d'Istanbul. Rien à voir avec le tableau de 2008, lorsque les blocages à répétitions du train arrière de la machine de Faenza l'avait conduit dans un bac à gravier, au 26e des 58 tours prévus.

    "A Istanbul, nous allons courir avec une voiture qui je l'espère va nous donner la clé pour extraire tout le potentiel de notre package", poursuit l'Helvétique d'adoption, qui retrouvera ses pénates mancelles pour Peugeot la semaine prochaine (24 Heures, 13 et 14 juin). "Jusqu'à présent, cette année, il fallait attendre les essais du vendredi pour voir comment la voiture marchait pour définir un set-up. Mais ce week-end, nous allons démarrer avec une bonne idée de ce que nous voulons et ça devrait nous permettre de plus progresser durant le week-end. C'est toujours bon d'arriver à une course dans ces conditions .En ce qui concerne le circuit en lui-même, il est sympa, même s'il manque de grip .Le virage significatif est le 8, où il faut avoir une voiture stable sur les bosses qui caractérisent ce virage, mais l'Istanbul Park ce n'est pas juste un virage ; la performance pure implique d'avoir une voiture bien équilibrée partout".


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    Turquie: Tour de Circuit virtuel




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    La Renault revue pour la Turquie



    L’équipe Renault espère de bonnes performances à Istanbul, un circuit qui devrait convenir à la R29. Des nouveautés aérodynamiques vont être apportées. Pat Symonds, directeur exécutif de l'ingénierie chez Renault, indique que son équipe se rend à Istanbul avec confiance.


    Pat, êtes-vous satisfait de la performance affichée par la R29 à Monaco ?

    "Je le suis, mais de manière partielle. En fait, je suis surtout satisfait de notre performance absolue, car nous n’étions qu’à un petit pourcent de la voiture la plus rapide en qualifications. C’est une nette amélioration par rapport à notre début de saison. Nous étions la quatrième voiture la plus rapide en course, donc très proche du leader, bien qu’il faille comprendre cette performance dans le contexte du moment de la course. Je suis satisfait des progrès que nous réalisons du côté de la performance aérodynamique et mécanique de la voiture, mais je ne serai entièrement satisfait que lorsque nous serons sur le podium."

    Fernando et Nelson ont connu un weekend mitigé à Monaco. De quelle manière vivent-ils le début de saison ?

    "Fernando travaille très dur. Il extrait toujours le maximum de la voiture et de chaque situation qui se présente à lui. Son pilotage est meilleur que jamais, mais tout comme l’équipe, il est frustré de ne pas être là où nous voulons être : en position de nous battre en tête de peloton.

    Quant à Nelson, il continue de progresser et à être plus fort au fil de la saison. Il était très proche de Fernando à Monaco lors de la séance de qualifications et si l’on prend en compte le fait que Fernando fixe toujours la barre très haut, c’est un vrai compliment. Il peut être fier du travail qu’il a accompli. Malheureusement, il n’a pas eu de chance durant la course et ce qui est arrivé n’était en aucun cas sa faute. D’ailleurs, de manière assez inhabituelle, nous avons reçu un email de Torro Rosso nous présentant leurs excuses pour cet incident !"

    L’équipe va apporter de nouvelles solutions techniques en Turquie. Quelles sont les zones sur lesquelles les ingénieurs se sont concentrés pour améliorer la performance ?

    "Comme toujours, nous nous sommes penchés en priorité sur l’aérodynamique et, pour la Turquie, nous avons porté notre attention sur l’aileron avant et les endplates (dérives verticales d’aileron avant). C’est là que nous allons apporter des nouveautés. L’aileron avant est d’une très grande importance en ce qui concerne l’efficacité aérodynamique : c’est la toute première partie de la voiture à rencontrer l’air et le flux créé lors de l’impact est déterminant pour le fonctionnement du reste de la voiture en termes d’aérodynamique. Voilà donc le secteur sur lequel nous nous penchons en ce moment, sans pour autant oublier les autres domaines : ainsi, nous travaillons de manière continue sur la suspension et nous apporterons encore des évolutions dans ce domaine en Turquie. Ce ne seront pas des évolutions majeures ou des changements dans la géométrie, mais ces évolutions se concentrent sur la manière fondamentale dont nous faisons fonctionner suspensions et aérodynamique pour que ces deux secteurs travaillent en harmonie."

    Istanbul Park présente une variété de zones rapides et lentes, qu’est ce qui jouera en faveur de l’équipe ?

    "La performance de la voiture s’améliore de manière continue et ce que nous pouvons constater des vitesses à la corde qui sont publiées, c’est que nous sommes assez compétitifs dans les zones à vitesse moyenne et les zones à vitesse élevées. Le virage numéro 8 présente un challenge particulièrement intéressant et je pense que notre voiture sera performante à cet endroit. C’est un virage rapide qui était pris presque à fond l’année dernière, nous allons donc voir ce que cela va donner avec les restrictions aérodynamiques imposées cette année. Istanbul Park est certainement un circuit sur lequel nous nous rendons avec confiance."

    Qu’en est-il du moral de d’équipe après ces six premiers Grand Prix de la saison ?

    "Il est très bon. Nous sommes tous très impressionnés par le travail fourni par le département « recherche et développement » et par le bureau d’études de l’usine. Constater la rapidité avec laquelle nous sommes en mesure de d’apporter de nouvelles solutions, comme le nouveau diffuseur, est très bon pour le moral de toute l’équipe. Nous sommes des battants et sommes très ambitieux. Nous savons ce que nous voulons et nous travaillons dur pour l’obtenir."


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    Turquie - Le dossier technique




    Le circuit d'Istanbul Park, conçu pour tourner dans le sens inverse des aiguilles d'une montre, conjugue une série de virages rapides et des secteurs assez lents. Le circuit est désormais un des préférés des pilotes.

    Les dépassements y sont difficiles, notamment dans la première moitié du tour, mais la longue ligne droite qui mène à l'épingle du virage numéro 12 représente l'opportunité idéale pour se frayer son chemin au sein du peloton. Couplé au défi qu'est le virage numéro 8, sans doute le plus intéressant de la saison, tous les ingrédients sont réunis pour nous faire vivre un Grand Prix palpitant.
    Suspensions
    Le circuit est encore relativement récent et il offre une surface en très bon état. Les vibreurs ne s'avèrent pas particulièrement agressifs. Cela facilite très certainement le processus de réglage de la monoplace, surtout en ce qui concerne son équilibre. Une fois n'est pas coutume, l'équipe tâchera d'opter pour un compromis entre des suspensions typées dures pour la partie rapide du circuit (qui demande une voiture réactive dans les changements rapides de direction), et un réglage plus souple pour la partie plus lente, notamment pour les derniers virages (qui demandent un bon grip mécanique), comme l'explique Nelson :" Il est assez difficile de trouver le bon compromis lors de la mise au point de la voiture car le circuit est tellement varié en termes de virages et d'adhérence. Les trois derniers virages du tracé sont les plus lents et ils sont pris en 2ème, à 80km/h environ. Le virage 12, après la longue ligne droite, est l'endroit le plus éprouvant pour les freins et il offre la meilleure opportunité de dépassement de tout le tour. On peut commettre une erreur assez facilement dans ce secteur en allant trop loin dans le virage, ce qui fait alors perdre pas mal de temps. "
    Aérodynamique
    Istanbul Park ne compte que peu de virages rapides critiques mais l'équipe optera pour des appuis aérodynamiques moyens, de manière à obtenir une bonne vitesse de passage dans le long virage à gauche (numéro 8), particulièrement éprouvant pour les muscles du cou des pilotes. Cependant, dans les virages 3 à 5 et 12 à 14, c'est le grip mécanique qui s'avère déterminant. Fernando explique : " Le virage numéro 8 est le plus rapide et le plus long virage à gauche de toute la saison. Cette partie est en fait composée d'une série de virages avec quatre vibreurs mais nous considérons cet endroit comme étant un seul et même virage, que nous négocions de manière aussi fluide que possible. Nous ne freinons pas à cet endroit, nous levons juste légèrement le pied de l'accélérateur afin de maintenir la trajectoire. On est à 260km/h au milieu du virage et on ressent vraiment la force centrifuge dans notre corps. On peut facilement sousvirer dans ce virage. Heureusement, il y a pas mal de place et on peut rattraper le coup. "
    Freins
    La zone de freinage au niveau du virage numéro 12, après la longue ligne droite, est sans doute la plus importante du circuit. C'est également la meilleure opportunité de dépassement et nous devrions donc assister à plusieurs manoeuvres musclées lors du Grand Prix. Si ce circuit n'est pas particulièrement exigeant pour les freins car ils ont le temps de refroidir dans les longues lignes droites, le package aérodynamique embarqué risque de générer quelques blocages de roues arrière.
    Pneus
    Le circuit est relativement exigeant pour les pneus, notamment dans le virage numéro 8, qui met les enveloppes à rude épreuve (l'avant droit surtout). Afin d'éviter tout problème, on peut ajuster le réglage des suspensions et l'angle de l'aileron avant. Néanmoins, il faut toujours rester vigilant et trouver le bon compromis entre la protection des pneus et la recherche de l'adhérence mécanique, afin de s'assurer que la voiture soit rapide dans les endroits plus techniques du circuit. Bridgestone a opté pour les pneus « durs » et « tendres » de sa gamme 2009, comme c'était déjà le cas à Barcelone, pour le Grand Prix d'Espagne.
    Moteur
    Istanbul offre des défis variés pour les motoristes ING Renault F1 Team. Il demande à la fois une bonne vitesse de pointe et de la puissance pour bien sortir des virages plus lents. Le virage numéro 8 est une préoccupation permanente ; le moteur doit offrir une puissance solide à haut régime dans ce virage très rapide. Avec près de 65% du tour à pleine charge, ce circuit est dans la moyenne du calendrier.


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