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    Historique:Grand Prix du Brésil à Sao Paulo

    De même que Juan-Manuel Fangio encouragea la popularité de la course automobile en Argentine, le succès d'Emerson Fittipaldi conduisit à l'inauguration du Grand Prix du Brésil à Sao Paulo, dans la ville de Fittipaldi.

    En fait, le circuit d'Interlagos existait avant même la naissance de Fittipaldi. Situé dans la banlieue de Sao Paulo, contournant en partie un lac, le circuit avait un agencement particulier, une section extérieure enveloppant une piste raide et sinueuse à l'intérieur du circuit. C'était une adjonction intéressante à un circuit de 7,958 km - l'un des plus long jamais utilisés. Sa proximité d'avec la métropole signifiait que les courses attiraient des masses n'ayant d'yeux que pour Fittipaldi et d'autres compatriotes comme Carlos Pace. Le circuit étant situé dans un amphithéâtre naturel, les spectateurs avaient une vue superbe de la course.

    Ainsi que tous les autres circuits situés sous les tropiques, Interlagos est inégal, perturbant les voitures dans des virages rapides. Ceci n'est plus un problème au premier virage depuis qu'une chicane a été créée afin de ralentir les voitures. La difficulté est que ceci fait passer les voitures par un "S" raide, conduisant à des difficultés sur le premier tour, comme l'ont démontré les acrobaties de Michael Andretti et de Gerhard Berger en 1993.Le circuit emprunte ensuite un long virage à droite débouchant sur la ligne droite à l'arrière du circuit, elle-même suivie d'un virage à gauche contournant un lac et menant à une autre ligne droite. Au bout de cette ligne droite se trouve la Curva do Laranja, menant à une section en montée, sinuant sur le sommet de la colline avant d'atteindre le très long virage à gauche sur la ligne des stands. La combinaison de ces deux virages à la chaleur brésilienne est fatale pour les voitures.

    Une course hors championnat eut lieu, avec peu de soutien, au Brésil en 1972. Fittipaldi menait mais il abandonna, laissant la victoire à Reutemann. En 1973, la course obtint le statut d'épreuve comptant pour le Championnat du monde et pour le reste de la décennie suivit la course en Argentine, débutant ainsi le Championnat du monde avec deux courses sur le continent américain.

    Fittipaldi plut à ses admirateurs en gagnant les courses de 1973 et 1974. Puis Pace remporta une seule victoire pour Brabham en 1975. Ferrari gagna ensuite avec Lauda en 1976 puis avec Reutemann en 1977.

    En 1978, la course fut accueillie par un autre circuit, celui de Jacarapagua, près de Rio de Janeiro. Ce circuit était une piste moderne typique composées de deux lignes droites (celle à l'arrière du circuit plus longue que l'autre) et d'une série de virages lents et plus rapides. C'est un circuit bien conçu, avec à l'arrière un paysage magnifique de montagnes, mais il lui manque le caractère d'Interlagos. Reutemann remporta une autre victoire, Fittipaldi arriva second, le meilleur résultat obtenu en 5 ans de course avec l'équipe familiale.

     

    Changement soudain de circuit

    La course retourna à Interlagos en 1979-1980 mais à partie de 1981, elle fut accueillie de nouveau sur le circuit de Rio, pour des raisons politiques essentiellement.

    Pour une raison inconnue, Prost eut toujours de la chance au Brésil et durant les années 80, il gagna cinq fois ; et le nouveau héros local, Nelson Piquet, deux fois. Mansell remporta sa première victoire pour Ferrari en 1989, puis se blessa en acceptant le trophée.

    Cette course allait être la dernière de Jacarapagua. La politique intérieure assombrissant de nouveau la question. Le Grand Prix retourna donc à Interlagos en 1990, après neuf ans d'absence. Mais la piste était très différente et modernisée, réduite à 4,32 km et avec la section extérieure rapide et stimulante pratiquement disparue. Prost remporta de justesse la première course, puis en 1991, Senna réalisa son rêve en devenant la quatrième star locale à remporter le Grand Prix du Brésil, un exploit qu'il répéta en 1993 lors du course sur piste mouillée. En 1992, le vainqueur fut Mansell.

    1994 marqua le début de la carrière de Senna pour Williams. Tout le monde attendait beaucoup de lui, mais ses résultats furent décevants, et Schumacher remporta le premier succès de la saison. Ce fut le dernier Grand Prix du Brésil de Senna, et la foule de ses funérailles démontra la profondeur des sentiments qu'il avait créé chez le public. Hill gagna la course de 1996, dans d'atroces conditions atmosphériques, et Villeneuve fit de même en 1997. Lors de la saison 1998, Hakkinen survola ses adversaires.

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