• Les risques de Renault

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    Les risques de Renault


    Renault pourrait recevoir une pénalité moins forte grâce à ses aveux et le départ des hommes au cœur de l’affaire du Grand Prix de Singapour 2008.


    Nelson Piquet Jr a révélé à la FIA être volontairement sorti de la piste à Singapour l’an dernier, pour favoriser le succès de Fernando Alonso. L’équipe Renault a d’abord nié les faits, avant d’annoncer mercredi qu’elle ne " ne contestera " ces accusations. Le Conseil Mondial de la FIA entendra Renault lundi. Max Mosley a déclaré à Monza que la plus grosse pénalité encourue est une exclusion définitive du championnat, mais la FIA devrait également prendre en compte la décision de Renault de se séparer de Flavio Briatore et Pat Symonds, les deux hommes directement mis en cause par Piquet. En 2007, dans le cadre de l’affaire d’espionnage, McLaren avait été exclue du championnat des constructeurs et sanctionnée d’une amende de 100 millions de dollars. " L’une des erreurs de McLaren avait été de ne pas dire la vérité, donc cela avait joué contre eux " a expliqué Max Mosley à l’agence de presse Reuters.

    En début d’année, lorsque Lewis Hamilton a menti à la FIA pour que Jarno Trulli soit pénalité à Melbourne et que cela a été découvert, l’équipe anglaise a adopté une stratégie différente. Le champion du monde a fait des excuses publiques, Dave Ryan, à l’origine du mensonge, a été limogé, Martin Whitmarsh a proposé son départ aux actionnaires de McLaren et Ron Dennis, en conflit avec la fédération, a été écarté. La FIA a souligné l’attitude " honnête et ouverte " de McLaren, qui s’en est tirée avec une sanction avec sursis.

    Le fait que Renault ne conteste pas les accusations et que Flavio Briatore et Pat Symonds soient écarté est donc un signe d’apaisement envers la FIA. Cela pourrait aider l’équipe à éviter une très grosse pénalité.

    " C’est une décision un peu tardive " estime cependant l’ancien pilote Patrick Tambay sur le site web de RMC, dont il est consultant. " On ne sait pas si c’est une démission ou s’il s’agit d’un renvoi. Pendant ce temps-là, depuis trois semaines et le début de cette affaire, l’image de Renault a été ternie. C’était sa responsabilité de savoir ce qu’il se passait au sein de Renault F1 Team. En tout cas c’est une mauvaise affaire et il va falloir reconstruire. "

    Pour reconstruire, Renault aura besoin d’un nouveau directeur général. Le nom d’Alain Prost revient avec insistance. Le principal intéressé a simplement déclaré à L’Equipe ne pas avoir été" précisément contacté" .

    Source : F1-action


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