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TOUS SUR LA SAISON DE FORMULE 1 CHAMPINNAT DU MONDE 2009 DES ARTICLES ! DES PHOTOS ! LES RESULTATS ! LES ECURIES ! LES PILOTES !

Championnats 1960 à 1969

GéGémag.Formula Onel'Univers de la Formule1  

 

Il était une fois...
... la saison 1960

Championnats : 1960

Jack Brabham remporta son deuxième titre consécutif pour Cooper et Lotus devint une force majeure. Sans son accident de mi-saison qui l'élimina pendant plusieurs courses, Stirling Moss aurait pu gagner ce titre difficile.

En 1960, le principe des engins à moteur arrière dominait entièrement. En attendant, Ferrari conservait son ancienne voiture et gagna à Monza - mais uniquement parce que les équipes britanniques avaient boycotté cette manifestation. L'équipe Lotus de Colin Chapman était au Grand Prix depuis deux ans sans grand succès, et tout cela devait changer avec la nouvelle 18, premier modèle à moteur arrière.

BRM avait également adopté une nouvelle voiture à moteur arrière qui avait débuté à Monza l'année précédente. Bonnier resta, et fut rejoint par Graham Hill de chez Lotus et par l'Américain Dan Gurney venant de chez Ferrari. Hill et Von Trips restèrent dans l'équipe italienne, tandis que Brabham et McLaren conservèrent leur fructueuse association avec Cooper.

McLaren gagna la course d'ouverture en Argentine et Cliff Allison fit un maximum pour faire arriver sa Ferrari en seconde position. Bonnier et Moss (toujours dans la vieille Cooper de Walker) avaient tous deux mené la course avant d'abandonner. Allison fut sérieusement blessé au cours d'un entraînement à Monaco. Pendant ce temps, Moss s'essayait sur la nouvelle Lotus et gagna avec brio sous la pluie devant McLaren et Phil Hill. Une fois de plus, la BRM de Bonnier menait avant d'abandonner tandis qu'un nouveau, John Surtees, au passé de champion motocycliste, se fit remarquer dans une Lotus de série.

Brabham n'avait pas réussi à marquer des points dans ces deux courses, mais il revint à la charge en gagnant à Zandvoort. Innes Ireland amena sa Lotus en seconde position devant Graham Hill. Pour la seconde course consécutive, Chapman donna une chance à un futur champion mondial. A Monaco, ce fut Surtees et en Hollande, ce fut ce jeune Écossais, Jim Clark. Celui-ci allait percer en quatrième position lorsque sa boîte de vitesse lâcha.

 

Catastrophe à Spa

Spa fut l'un des week-ends les plus noirs de l'histoire du Grand Prix. Pendant l'entraînement, Moss eut un accident sérieux et se cassa les jambes. Ensuite, deux jeunes Britanniques, Chris Bristow et Alan Stacey, se tuèrent dans deux accident différents. Brabham et McLaren firent un doublé pour Cooper mais seulement après l'explosion de la BRM de Hill alors que ce dernier était en seconde position.

A Reims, Brabham arracha une troisième victoire consécutive et sur cette piste rapide, les Ferrari à moteur avant de Phil Hill et Von Trips lui donnèrent du fil à retordre avant de tomber en panne. Graham Hill fut le héros de Silverstone. Il cala sur la ligne de départ mais pilota avec superbe pour arriver en tête avant de tomber en panne. Brabham arriva sans problèmes et marqua sa quatrième victoire, suivi de Surtees, personnage impressionnant, et d'Ireland.

 

La victoire de Brabham

Brabham remporta une cinquième victoire au Portugal et s'assura ainsi du titre avec encore deux courses à effectuer. Après avoir manqué deux courses, Moss était de retour et se trouvait en deuxième position avant de rencontrer des problèmes. Monza fut une déception. A nouveau, la course avait lieu sur la piste inclinée et les équipes britanniques la boycottèrent pour des raisons de sécurité. Ferrari y arriva en force et Phil Hill remporta une victoire peu méritoire.

Le Grand Prix américain se déplaça de Sebring à Riverside en Californie, où gagna Moss. Cette course marqua la perte d'intérêt de la formule 2500 cm3 qui avait marqué la transition entre la domination Mercedes et la réussite des engins britanniques à moteur arrière.

CHAMPIONNAT DU MONDE DES PILOTES

Pos.

Pilote

Nat.

Marque

Pts

1

Jack  Brabham

Aus

Cooper-Climax

43

2

Bruce McLaren

NZ

Cooper-Climax

34

3

Stirling Moss

GB

Cooper/Lotus-Climax

19

4

Innes Ireland

GB

Lotus-Climax

18

5

Phil Hill

EU

Ferrari

16

6

Wolfgang von Trips

All

Ferrari

10

6

Olivier Gendebien

Bel

Cooper-Climax

10

8

Richie Ginther

EU

Ferrari

8

6

Jim Clark

GB

Lotus-Climax

8

6

Jim Rathmann*

EU

Ken-Paul

8

Les six meilleurs scores de dix courses comptent
* Indique les points obtenus à Indianapolis

CHAMPIONNAT DU MONDE DES

CONSTRUCTEURS

Pos.

Marque

Pts.

1

Cooper

40

2

Lotus

32

3

Ferrari

24

4

BRM

8

5

Porsche

1

 

Championnats : 1961

Ferrari était mieux préparé que n'importe qui pour la nouvelle formule et domina la saison. Phil Hill s'empara du titre, et cela dans des circonstances les plus tragiques, après la mort de son coéquipier Wolfgang von Trips à Monza.

1961 marqua un changement total avec l'introduction d'un moteur 1500 cm3. Les fabricants britanniques n'avaient pas réagi immédiatement, au contraire de Ferrari. En sacrifiant la saison précédente, l'équipe italienne put mettre au point une voiture à moteur arrière, surnommée " nez de requin ", ainsi qu'un nouveau moteur V6, Climax et BRM accusaient un certain retard, d'autant que le seul moteur disponible pour les écuries britanniques était le Climax F2 de 1475 cm3, avec déjà 4 ans d'ancienneté.

L'arrivée de Porsche

Von Trips, Phil Hill et l'Américain Richie Ginther se trouvaient dans l'heureuse position de piloter des Ferrari de série. Porsche offrait une certaine variété : avec déjà des bons résultats dans la formule 2, la marque allemande enrôla Gurney et Bonnier de BRM. Lotus avait un nouveau châssis excellent, le 21, ainsi que les excellent pilotes Jim Clark et Ireland pour le piloter. BRM et Cooper utilisèrent la technicité de leurs anciennes voitures. Graham Hill et Brooks menèrent l'attaque de BRM, tandis qu'une fois de plus, Brabham et McLaren s'associèrent chez Cooper.

Encore plus qu'auparavant, Moss était mis en état d'infériorité. Walker ne fut pas autorisé à acheter une nouvelle Lotus 21 et dut se contenter de l'ancien modèle 18. A Monaco cependant, Moss fit l'une des meilleures courses de sa carrière et battit brillamment les Ferrari de Ginther et Phil Hill.

Ferrari prit sa revanche quand von Trips marqua sa première victoire à Zandvoort, avec Phil Hill en seconde position. Ce résultat fut inversé à Spa, où Ferrari fit un quarté à l'arrivée et Phil Hill remporta sa première victoire sur un terrain standard, après la course boycottée de Monza de l'année précédente.

Reims fut une course sensationnelle. Phil Hill, Ginther et von Trips abandonnèrent et Giancarlo Baghetti – qui faisait ses débuts dans une Ferrari privée – battit la Porsche de Gurney juste sur la ligne d'arrivée. Baghetti reste jusqu'à présent le seul pilote à gagner pour son premier Grand Prix.

A Aintree, c'était le retour à la normale, von Trips, Phil Hill, et Ginther finissant premier, deuxième et troisième sous la pluie. Moss avait essayé de s'immiscer parmi les voitures italiennes avant sa panne de freins, mais il récupéra au Nurburgring. A Monaco, il surmonta le manque de puissance pour battre Ferrari, en devançant Phil Hill et von Trips. Le nouveau moteur Climax V8 était finalement prêt.

 

La revanche de Ferrari

Cette fois-ci, personne ne fit objection au plan incliné de Monza. Malheureusement la course, qui aurait dû atteindre un stade crucial du combat pour le titre entre von Trips et Hill, tourna à la tragédie. Les voitures de Clark et von Trips s'accrochèrent en début de course et le héros allemand se tua, entraînant la mort de 12 spectateurs. Hill gagna la course et donc le titre.

Le Grand Prix américain changea pour la troisième fois d'endroit en trois années de suite, pour aller à Watkins Glen. Ferrari ne faisant pas partie de la course, Moss et Brabham se battirent pour arriver en tête. Quand tous les deux abandonnèrent, Ireland perça pour marquer sa première (et seule) victoire et, par là même, la première pour l'équipe Lotus de série. Gurney fut de nouveau second, devant la BRM de Brooks. A la fin de l'année, Brooks annonça qu'il se retirait, après une carrière brillante qui, malgré tout, avait souvent été éclipsée par les exploits héroïques de Moss et Hawthorn.

CHAMPIONNAT DU MONDE DES PILOTES

Pos.

Pilote

Nat.

Marque

Pts

1

Phil Hill

EU

Ferrari

34

2

Wolfgang von Trips

All

Ferrari

33

3

Stirling Moss

GB

Lotus

21

Dan Gurney

EU

Porsche

21

5

Richie Ginther

EU

Ferrari

16

6

Innes Ireland

GB

Lotus-Climax

12

7

Jim Clark

GB

Lotus-Climax

11

Bruce McLaren

NZ

Cooper-Climax

11

Giancarlo Baghetti

It

Ferrari

9

10

Tony Brooks

GB

BRM

6

Les cinq meilleurs scores de huit courses comptent

CHAMPIONNAT DU MONDE DES

CONSTRUCTEURS

Pos.

Marque

Pts.

1

Ferrari

40

2

Lotus

32

3

Porsche

22

4

Cooper

14

5

BRM

7

Championnats : 1962

Le héros de Ferrari disparut de la façon la plus dramatique alors que BRM et Lotus se disputaient le championnat. Graham Hill battit Jim Clark et obtint ainsi son premier titre de champion du monde au début de ce qui allait être un nouvel âge d'or pour les équipes britanniques.

La plus grande histoire de la saison 1962 eut lieu dans une course hors championnat, à Goodwood, un lundi de Pâques. Stirling Moss fut victime d'un accident ou il écrase sa Lotus et fut affligé de multiples blessures. Après cela, il n'arriva jamais plus au top niveau. Moss n'avait pas gagné de titre mais avait pourtant été maître de ce sport pendant une dizaine d'années. Ferrari participa à son propre déclin au cours de l'hivers, car certains des meilleurs cadres quittèrent la marque. L'équipe continua avec des voitures pratiquement inchangées et avec les pilotes Phil Hill et Baghetti. Les nouveaux jeunes premiers, le mexicain Ricardo Rodriguez et Lorenzo Bandini, faisaient également partie de l'escadron.

 

Ferrari en difficulté

BRM avait un nouveau moteur V8 puissant et Graham Hill fut rejoint par Ginther qui avait quitté Ferrari. Cependant la Climax V8 présentait d'excellentes chances et un choix de nombreuses équipes de top niveau. Brabham quitta Cooper pour concevoir sa propre voiture - tout en commençant l'année avec une Lotus - et McLaren devint donc chef d'équipe.

Lotus avait une autre nouvelle voiture, la 25, qui possédait un châssis monocoque révolutionnaire. Clark et Trevor Taylor en étaient les pilotes de série. Une nouvelle venue, la Lola, fut inscrite par l'équipe Bowmaker, tandis que Porsche présentait un nouveau moteur à Flat eight pour Gurney et Bonnier.

Contrairement à d'habitude, la saison s'ouvrit à Zandvoort au mois de mai. Graham Hill remporta sa première victoire, un succès que BRM n'avait pas connu depuis la victoire de Bonnier trois années auparavant sur la même piste. Taylor termina deuxième alors que ce n'était que son second Grand Prix, devant Phil Hill. McLaren gagna à Monaco, poursuivi par Phil Hill dans la meilleure course de l'année pour un pilote Ferrari.

Spa fut historique car elle marqua le première victoire pour Jim Clark, pilote de Lotus devançant Graham et Phil Hill. Trois marques venaient de gagner les trois premières courses, puis ce fut au tour d'une quatrième quand Gurney donna à Porsche sa toute première victoire à Rouen, mais seulement après que les trois leaders successifs, Clark, Surtees et Graham Hill, eurent abandonné.

Clark devint le premier champion à répéter une victoire en dominant le Grand Prix de Grande-Bretagne à Aintree devant Surtees et McLaren. Surtees était de nouveau en excellente forme au Nurburgring, finissant deuxième derrière la BRM de Graham Hill et juste devant la Porsche de Gurney.

 

Triomphe de Graham Hill

Monza fut la plaque tournante pour la conquête du titre, car Graham Hill et Ginther donnèrent à BRM un doublé après une course exaltante, et Clark ne put terminer. Clark se reprit à Watkins Glen, en devançant Hill à l'arrivée.

Pour la première fois la finale eut lieu à East London en Afrique du Sud, à la date incroyablement tardive du 29 décembre. Clark pris la pôle position et menait la course avant que son moteur ne tombe en panne.

Graham Hill remporta la victoire et les lauriers du championnat. Cela devait être le seul succès de BRM. McLaren termina second en tant que pilote et troisième du championnat constructeur en tant que chef d'écurie Cooper. Ce fut une mauvaise année pour Ferrari, et l'équipe ne participa même pas aux deux dernières courses. En outre, le nouveau pilote, Ricardo Rodriguez, qui avait terminé à Spa, se tua pendant l'entraînement du Grand Prix du Mexique hors-championnat. Il n'avait que 20 ans.

CHAMPIONNAT DU MONDE DES PILOTES

Pos.

Pilote

Nat.

Marque

Pts

1

Graham Hill

GB

BRM

42

2

Jim Clark

GB

Lotus-Climax

30

3

Bruce McLaren

NZ

Cooper-Climax

27

4

John Surtees

GB

Lola-Climax

19

5

Dan Gurney

EU

Porsche

15

6

Phil Hill

EU

Ferrari

14

7

Tony Maggs

AfS

Cooper-Climax

13

8

Richie Ginther

EU

BRM

10

9

Jack Brabham

Aus

Lotus/Brabham-Climax

9

10

Trevor Taylor

GB

Lotus-Climax

6

Les cinq meilleurs scores de huit courses comptent

CHAMPIONNAT DU MONDE DES

CONSTRUCTEURS

Pos.

Marque

Pts.

1

BRM

42

2

Lotus

36

3

Cooper

29

4

Lola

19

5

Porsche

18

Ferrari

18

7

Brabham

6

Championnats : 1963

Cette année-là fut mémorable pour Jim Clark et Lotus. Clark gagna sept courses en tout. C'était la plus éblouissante démonstration de professionnalisme depuis le triomphe d'Alberto Ascari, onze ans auparavant.

L'équipe Porsche était absente en 1963 car elle s'était retirée pour se concentrer sur la course des voitures de sport. La marque allemande allait revenir comme fournisseur de moteurs plus de vingt ans plus tard. Les présentations de Lotus, BRM et Cooper étaient inchangées mais comme d'habitude, la période de l'intersaison avait été très active. Gurney ayant perdu sa Porsche, il s'associa à Jack Brabham pour piloter les propres voitures de ce champion. L'équipe prometteuse Bowmaker/Lola se retira et Reg Parnell acheta les voitures pour le jeune Néo-zélandais Chris Amon.

Bowmaker s'étant retiré, Surtees alla chez Ferrari. Il rejoignit le Belge Willy Mairesse qui avait montré certaines qualités par le passé. La percée de Ferrari avait produit une nouvelle équipe, ATS, et deux pilotes Ferrari de série, Phil Hill et Baghetti, partirent, mais allaient regretter leur décision.

 

L'année fantastique de Clark

Clark mena lors de l'ouverture de Monaco, mais abandonna sur une panne de boîte de vitesses. Ce fut le seul abandon, et une année exceptionnellement fiable pour Lotus. Clark parti, Graham Hill et Ginther firent un doublé ; pour Graham ce fut la première de cinq victoire dans la principauté.

Quant à Clark, la chance lui sourit de nouveau à Spa où il remporta une victoire mémorable sous la pluie, devant McLaren et Gurney. A Zandvoort, ce fut le même scénario, Clark menant toute la course pour gagner finalement devant Gurney et Surtees et idem à Reims, où rien ne pouvait l'arrêter. Clark remporta sa quatrième victoire consécutive à Silverstone, tandis que Surtees prit la seconde après que Graham Hill fut tombé en panne d'essence au premier tour. Mike Hailwood, autre ancien motocycliste essayant les quatre roues, termina huitième. Depuis quelques années, on se doutait que Surtees devait gagner, ce qui se réalisa finalement au Nurburgring, Ferrari remportant sa première victoire depuis Monza en 1961. Clark prit la seconde place devant la BRM de Ginther.

A Monza, Ferrari présentait un nouveau châssis qui s'inspirait beaucoup de la Lotus et qui était conçu pour recevoir le nouveau moteur V8 de 1964, alors encore à l'étude. John fit de son mieux pour disputer la course avec Clark mais son V6 surmenée rendit l'âme. Clark battit Ginther et McLaren à l'arrivée et remporta le championnat alors qu'il restait encore trois courses à courir.

 

Le périple de Hill

Graham Hill avait souffert toute l'année d'un manque de fiabilité et de chance, mais il se ressaisit en devançant Ginther et Clark à Watkins Glen. BRM était déjà revenu à l'utilisation de son modèle de 1962. Clark fut bloqué par une batterie à plat et dut recommencer la course en dernière position. Pedro Rodriguez, frère du fin Ricardo, fit son début dans une Lotus.

Pour la première fois, le Grand Prix du Mexique se trouvait dans le championnat et Clark remporta sa sixième victoire de l'année. Il établit même un record en remportant la septième en Afrique du Sud au mois de décembre, ce qui parachevait une excellente saison. Avant de tenir compte de tous les scores, il avait amassé 73 points. Brabham termina second à Mexico et son coéquipier Gurney en fit de même en Afrique du Sud, ce qui montrait que "Black Jack" avait bien calculé son coup et allait être une force non négligeable.

CHAMPIONNAT DU MONDE DES PILOTES

Pos.

Pilote

Nat.

Marque

Pts

1

Jim Clark

GB

Lotus-Climax

54

2

Graham Hill

GB

BRM

29

Richie Ginther

EU

BRM

29

4

John Surtees

GB

Ferrari

22

5

Dan Gurney

EU

Brabham-Climax

19

6

Bruce McLaren

NZ

Cooper-Climax

17

7

Jack Brabham

Aus

Brabham-Climax

14

8

Tony Maggs

AfS

Cooper-Climax

9

9

Innes Ireland

GB

BRP-BRM

6

Lorenzo Bandini

It

Ferrari

6

Jo Bonnier

Sué

Cooper-Climax

6

Les cinq meilleurs scores de dix courses comptent

CHAMPIONNAT DU MONDE DES

CONSTRUCTEURS

Pos.

Marque

Pts.

1

Lotus

54

2

BRM

36

3

Brabham

28

4

Ferrari

26

5

Cooper

25

6

Porsche

4

Championnats : 1964

John Surtees entra dans l'histoire de la course quand il devint le premier homme à gagner un championnat mondial aussi bien sur deux roues que sur quatre. Dans une finale excitante, Surtees réussit juste à dépasser Graham Hill et Jim Clark dans sa Ferrari.

En 1964 les espoirs de Ferrari semblaient devoir se réaliser car le nouveau moteur V8 venait d'être adapté sur la châssis qui avait fait ses preuves à Monza l'année précédente. Surtees resta pour diriger l'équipe au coté de Lorenzo Bandini. Lotus produisit une voiture améliorée pour Clark, la 33. Peter Arundell était le nouveau numéro deux de l'équipe. Hill et Ginther restèrent chez BRM et bénéficièrent d'une voiture réétudiée alors que Cooper essayait de se maintenir au niveau de la nouvelle technologie monocoque en améliorant le châssis de la formule 3 par soudure de divers panneaux.

 

Les revers de fortune pour Clark

Clark commença au top niveau en menant à Monaco mais dut rentrer au stand après rupture de sa barre antiroulis arrière. Hill et Ginther marquèrent un autre doublé pour BRM et une panne moteur de dernière heure pour Clark donna la troisième place à son coéquipier Arundell. Clark se vengea par une démonstration éclatante qui l'emmena à la victoire à Zandvoort, tandis que Surtees annonça implicitement les intentions de Ferrari de gagner le championnat en obtenant la seconde place, devant le nouveau Arundell.

L'équipe de Brabham n'obtint pas de très bons résultats dans les premières courses, mais à Spa Gurney mena sans problème ; cependant, il manqua de carburant dans les deux derniers tours. Ensuite, la course prit l'allure d'une farce : Hill prenant la tête puis subissant une panne de carburant ; ensuite McLaren tombant aussi en panne d'essence. Clark, surpris, qui s'était arrêté au début, saisit sa chance pour prendre la victoire. Finalement McLaren parvint à arriver second en vitesse de croisière.

Gurney se rattrapa à Rouen en marquant une très belle première victoire pour l'équipe Brabham. Graham Hill devança Brabham et prit la troisième position, alors que Clark menait de nouveau, et de nouveau subit une panne de moteur. Pour la première fois le Grand Prix de Grande-Bretagne s'installa à Brands Hatch et Clark conserva son habitude de gagner sur son propre terrain.

Hill fut second et Surtees fut cependant satisfait d'arriver troisième après deux retraits consécutifs. Surtees s'envola ensuite vers le titre en gagnant devant Hill et Bandini au Nurburgring.

 

Le succès de Surtees

Le premier Grand Prix d'Autriche eut lieu à Zeltweg et fut très sévère pour les machines. Hill, Surtees, Clark, McLaren et Gurney furent parmi les abandons, en laissant Bandini marquer sa première victoire en Grand Prix, devant Ginther. Jochen Rindt fit un début discret dans une Brabham BRM.

La série de succès de Ferrari se poursuivit à Monza, où Surtees remporta sa deuxième victoire de l'année. En Italie, Hill cassa son embrayage sur la ligne, et conserva son challenge du titre en gagnant à Watkins Glen après que Clark eut subi des problèmes de moteur. Surtees fut second, devant un impressionnant Jo Siffert.

Trois pilotes arrivèrent à la finale de Mexico City en tentant d'arracher le titre. Hill mena à 39 points, Surtees à 34 et l'outsider Clark à 30 points. Hill fut bientôt écarté à cause des point et Clark devait normalement remporter le titre. Mais dans les deux derniers tours Hill subit des problèmes de moteur. Surtees avait remonté sa position, et fut amené en deuxième position par son coéquipier Bandini - ce qui était suffisant pour arracher le titre à Hill.

CHAMPIONNAT DU MONDE DES PILOTES

Pos.

Pilote

Nat.

Marque

Pts

1

John Surtees

GB

Ferrari

40

2

Graham Hill

GB

BRM

39

3

Jim Clark

GB

Lotus-Climax

32

4

Lorenzo Bandini

It

Ferrari

23

Richie Ginther

EU

BRM

23

6

Dan Gurney

EU

Brabham-Climax

19

7

Bruce McLaren

NZ

Cooper-Climax

13

8

Jack Brabham

Aus

Brabham-Climax

11

Peter Arundell

GB

Lotus-Climax

11

10

Jo Siffert

Sui

Brabham-Climax

7

Les cinq meilleurs scores de dix courses comptent

CHAMPIONNAT DU MONDE DES

CONSTRUCTEURS

Pos.

Marque

Pts.

1

Ferrari

45

2

BRM

42

3

Lotus

37

4

Brabham

33

5

Cooper

16

Championnats : 1965

Après la frustration de ses abandons en 1964, Jim Clark revint à l'attaque pour gagner le titre de 1965 - et l'Indy 500 - pour Lotus. Une fois de plus, la modification de la réglementation des moteurs qui survint en fin d'année fut le signal de la fin d'une époque.

Les équipes britanniques eurent leur revanche contre Ferrari en 1965, avec Lotus et Brabham utilisant un nouveau modèle à 32 soupapes de la Climax V8. Clark eut un nouvel équipier, Mike Spence, qui avant déjà piloté à Monza l'année précédente pour l'équipe. Brabham et Gurney furent rejoints par un nouveau, Dennis Hulme, d'origine néo-zélandaise, tandis que Rob Walker entra chez Brabham pour Bonnier et Siffert.

Ferrari continua avec Surtees et Bandini mais il eut un nouveau concurrent sous la forme de Honda qui fit un véritable effort avec Ginther et le pilote relativement peu connu Ronnie Bucknum. Ginther ayant quitté BRM, il laissa le siège au coté de Graham Hill qui fut très habilement occupé par un jeune écossais plein de talent qui n'avait même pas encore piloté dans un Grand Prix : il s'agissait de Jackie Stewart. Le talentueux Autrichien Jochen Rindt rejoignit McLaren chez Cooper.

La course d'Afrique du Sud devint la première de la saison au lieu de la dernière et Clark, utilisant toujours l'ancien moteur Climax, remporta aisément la victoire. Surtees conserva sa forme de championnat avec une deuxième place devant Hill. Le débutant Stewart termina sixième.

 

Lotus à Indianapolis

Lotus fut absente de la deuxième course de Monaco, car cette équipe était en compétition à Indianapolis où Clark marqua une première victoire historique pour une voiture à moteur arrière. En son absence, Hill remporta une merveilleuse victoire dans cette course classique sur route, après un accident au début qui ne l'empêcha pas de dépasser Surtees et Bandini. A Spa, Clark revint avec une victoire en piste mouillée, devant Stewart et McLaren, tandis que Ginther marqua un point dans la Honda, qui allait en s'améliorant. Ensuite, Clark et Stewart renouvelèrent leur double numéro au Grand Prix de France, qui eut lieu cette année-là sur la piste montagneuse de Clermont-Ferrand (Charade).

Pour la quatrième fois consécutive, Clark gagna le Grand Prix de Grande-Bretagne à Silverstone et continua sur sa lancée victorieuse à Zandvoort, et pour la troisième fois son compatriote Stewart le suivit jusqu'à l'arrivée. La grande surprise fut la performance de Ginther, qui mena pendant deux tours dans la Honda.

 

Clark Triomphant

Au Nurburgring, Clark remporta sa sixième victoire de l'année, et sa première sur l'impressionnante piste allemande. Avec six scores seulement, il avait atteint le maximum des points, et le championnat lui était déjà acquis. Il était dans le groupe de tête à Monza et après avoir abandonné à cause de sa pompe à carburant, c'est Stewart qui remporta une merveilleuse victoire, juste devant Hill et Gurney. Cependant, malgré l'acquisition du titre, la chance de Clark sembla tourner. A Watkins Glen il abandonna suite à des problèmes de moteur et Hill remporta la troisième victoire de l'année pour BRM.

La saison se termina en queue de poisson. A Mexico City, Ginther donna à Honda (et au fabricant de pneu Goodyear) une première victoire en menant du début jusqu'à la fin. Ce fut la seule victoire du Californien. Cette course marqua également la fin de la formule 1,5 litre après quatre années divertissantes.

CHAMPIONNAT DU MONDE DES PILOTES

Pos.

Pilote

Nat.

Marque

Pts

1

Jim Clark

GB

Lotus-Climax

54

2

Graham Hill

GB

BRM

40

3

Jackie Stewart

GB

BRM

33

4

Dan Gurney

EU

Brabham-Climax

25

5

John Surtees

GB

Ferrari

17

6

Lorenzo Bandini

It

Ferrari

13

7

Richie Ginther

EU

Honda

11

8

Bruce McLaren

NZ

Cooper-Climax

10

Mike Spence

GB

Lotus-Climax

10

10 

Jack Brabham

Aus

Brabham-Climax

9

Les six meilleurs scores de dix courses comptent

CHAMPIONNAT DU MONDE DES

CONSTRUCTEURS

Pos.

Marque

Pts.

1

Lotus

54

2

BRM

36

3

Brabham

28

4

Ferrari

26

5

Cooper

25

6

Porsche

4

Championnats : 1966

En 1966, ce fut un changement total avec la formule des 3 litres et ce fut une panique folle pour préparer les nouveaux moteurs en temps voulu. Jack Brabham était mieux préparé que quiconque et remporta un troisième championnat bien mérité dans sa propre voiture.

Pendant tout l'hiver, les équipes et les constructeurs de moteurs s'affairèrent pour préparer la nouvelle formule. Il n'y avait pas encore de moteur parfait chez Climax, et les participants durent trouver leurs propres solutions.

 

Le succès technique de Brabham

Jack Brabham fut sans doute celui qui s'en tira le mieux. Il annonça qu'il allait utiliser un nouveau V8 de la société australienne Repco. Ce moteur n'était pas le plus puissant mais il était le plus fiable, léger et compact et s'adaptait bien à un modèle amélioré du châssis existant de Brabham. Jack n'avait pas lui-même gagné de course depuis 1960 et sa solution technique allait donner à sa carrière une nouvelle impulsion. Dan Gurney l'ayant quitté, Denny Hulme devint son numéro deux. Cooper avait une solution plus originale, car elle adaptait au Maserati V12 un nouveau châssis. Richie Ginther et Jochen Rindt étaient les pilotes de série, et Rob Walker acheta une voiture chez Siffert.

L'ancien pilote de chez Cooper, Bruce McLaren, suivit l'exemple de Brabham et créa sa propre équipe, en utilisant initialement un moteur Ford provenant de la course d'Indy. Gurney fut un autre pilote à copier l'exemple Brabham avec son entreprise, la All-American Racers, qui construisit l'astucieux petit Eagle.

Il ne fut pas surprenant de voir Ferrari suivre le chemin du V12 et la Scuderia produisit une intéressante nouvelle voiture pour John Surtees. Lorenzo Bandini resta, de même que son coéquipier. BRM et Lotus furent tous deux forcés d'utiliser des modèles 2 litres améliorés de leur V8 et des moteurs Climax. BRM avait un original H16 à l'étude mais ne le lança pas dans la course avant la fin de l'année. Cependant, cette solution démarra très bien à Monaco et des voitures moins puissantes résistèrent aux nouvelles machines. Clark prit la pôle mais eut une course malheureuse, tandis que Stewart gagna pour BRM après que Surtees eut mené avec la nouvelle Ferrari.

Spa fut un chaos total après que huit voitures abandonnèrent sur la piste mouillée du premier tour, parmi lesquels Stewart, qui eut le plus mauvais accident de sa carrière de formule 1. Surtees gagna après avoir surmonté un challenge de la Cooper-Maserati de Rindt. Mais quelques semaines plus tard, John eut maille à partir avec l'équipe italienne qu'il quitta pour rejoindre Cooper.

 

Une bonne année pour Brabham

Le nouveau Brabham-Repco fit ses preuves à Reims, Jack gagnant après l'abandon de Bandini. Parkes termina facilement deuxième. A nouveau, Brabham gagna à Brands Hatch, avec son coéquipier Hulme second. Jack remporta une troisième victoire à Zandvoort.

Brabham continua sur sa lancée victorieuse au Nurburgring, il devança les Cooper de Surtees et Rindt. Malheureusement, sa chance tourna à Monza, où il abandonna. Presque tous les meilleurs pilotes en firent de même. Le nouvel arrivant de Ferrari, Ludovico Scarfiotti, remporta la victoire.

Bien qu'il ait abandonné en Italie, Brabham avait remporté son troisième titre. Il était en pôle position à Watkins Glen mais abandonna. Clark gagna, et Cooper-Maserati finirent deuxième, troisième et quatrième et leurs formes excellentes leur permirent de continuer dans la finale de Mexico, remportée par Surtees.

CHAMPIONNAT DU MONDE DES PILOTES

Pos.

Pilote

Nat.

Marque

Pts

1

Jack Brabham

Aus

Brabham/Repco

42

2

John Surtees

GB

Ferrari/ Cooper-Maserati

28

3

Jochen Rindt

Aut

Cooper-Maserati

22

4

Denny Hulme

NZ

Brabham-Repco

18

5

Graham Hill

GB

BRM

17

6

Jim Clark

GB

Lotus-Climax / BRM

16

7

Jackie Stewart

GB

BRM

14

8

Lorenzo Bandini

It

Ferrari

12

Mike Parkes

GB

Ferrari

12

 10

Ludovico Scarfiotti

It

Ferrari

9

Les cinq meilleurs scores de neuf courses comptent

CHAMPIONNAT DU MONDE DES

CONSTRUCTEURS

Pos.

Marque

Pts.

1

Brabham

42

2

Ferrari

31

3

Cooper

30

4

BRM

22

5

Lotus

18

6

Eagle

4

7

Honda

3

McLaren

3

Championnats : 1967

Brabham et Repco remportèrent une seconde victoire grâce aux effort de Denny Hulme, mais l'événement de l'année fut l'arrivée du nouveau moteur Cosworth DFV. Associé avec le Lotus 49, il marque le début d'une époque.

Lotus avait eu des difficultés tout au long de 1966, mais au mois de mars de cette année Colin Chapman avait persuadé Ford d'investir dans un nouveau moteur qui devait être construit par Cosworth. L'entreprise britannique s'embarqua sur une conception de V8 entièrement nouvelle pour 1967, qui devait être initialement mise à la disposition exclusive de Lotus. Chapman dessina une voiture simple mais efficace, la 49, pour exploiter ce moteur. En outre, il renforça sa stratégie en ramenant Graham Hill pour rejoindre Clark.

Cela éleva Stewart à la position de chef d'équipe chez BRM et y fut rejoint par Spence. Chris Amon rejoignit Bandini chez Ferrari. Surtees, l'ancien héros de Ferrari, fut enrôlé pour mener l'effort chez Honda, tandis que Pedro Rodriguez rejoignit Rindt chez Cooper. La saison commença sur la nouvelle piste de Kyalami en Afrique du Sud et John Love, qui courait à titre privé, faillit remporter une victoire sensationnelle dans une vieille Cooper-Climax. Malheureusement, une panne de carburant en fin de course le fit retomber en seconde position, derrière la Cooper-Maserati de Rodriguez.

 

Tragédie à Monaco

Le Grand Prix de Monaco avait réussit à traverser quelques saisons sans incident, mais le héros de Ferrari, Lorenzo Bandini, devait se tuer à Monaco. Au moment de l'accident, il était en tête, mais sa voiture prit feu. Hulme gagna pour Brabham, devant Hill et Amon.

 

 

A Zandvoort, on assista au débuts tant attendus de la Ford Cosworth et de la Lotus 49. Ce fut une journée historique, car Clark remporta la victoire après une panne de moteur du poleman Hill. A Spa, Hill abandonna, puis le leader, Clark, dut rentrer au stand pour un changement de bougie. Gurney amena la première (et unique) victoire mémorable.

Une seule fois, le Grand Prix de France eut lieu au circuit Bugatti du Mans. Les deux Lotus rompirent leur transmission. Il était évident que leur fiabilité n'était pas à la mesure de leur vitesse. Ainsi, cela laissa Brabham et Hulme faire le doublé devant Stewart. Lotus eut plus de chance à Silverstone, où Clark gagna le Grand Prix de Grande-Bretagne pour la cinquième fois en six ans. Hill avait mené pendant la plus grande partie de la course, mais subit des problèmes de suspension et finalement son moteur explosa. Les Néo-zélandais Hulme et Amon terminèrent deuxième et troisième.

 

La chance varie chez Lotus

Chez Lotus, le mauvais sort fut sans doute de nouveau à l'œuvre, car Hill et Clark durent tous deux s'arrêter pour des problèmes de suspension. Gurney devait gagner, mais quand sa Weslake explosa, Hulme et Brabham réalisèrent encore un doublé.

Pour la première fois, tout le show s'installa sur la pittoresque piste de Mosport au Canada. Clark ne put participer pour des problèmes d'allumage et encore une fois, Brabham et Hulme se trouvèrent là pour marquer un autre doublé, Hill arrivant loin derrière en quatrième position. Clark fut le héros de Monza, car ses problèmes rencontrés au début ne l'empêchèrent pas de reprendre la première place, mais malheureusement, il tomba en panne d'essence. Dans un finish époustouflant, Surtees battit Brabham pour donner à Honda sa première victoire de la période des 3 litres. La chance tourna de nouveau en faveur de Lotus à Watkins Glen, où Clark et Hill finirent premier et deuxième.

Toute l'année, Hulme avait donné des résultats réguliers, et il réussit juste à battre son patron au titre à Mexico. Clark gagna sur Brabham et la troisième place fut suffisante pour donner le titre mondial à Denny Hulme.

CHAMPIONNAT DU MONDE DES PILOTES

Pos.

Pilote

Nat.

Marque

Pts

1

Denny Hulme

NZ

Brabham-Repco

51

2

Jack Brabham

Aus

Brabham-Repco

46

3

Jim Clark

GB

Lotus-BRM/Climax/Ford

41

4

John Surtees

GB

Honda

20

Chris Amon

NZ

Ferrari

20

6

Pedro Rodriguez

Mex

Cooper-Maserati

15

Graham Hill

GB

Lotus-BRM/Ford

15

8

Dan Gurney

EU

Eagle-Weslake

13

9

Jackie Stewart

GB

BRM

10

10

Mike Spence

GB

BRM

9

Les neuf meilleurs scores de onze courses comptent

CHAMPIONNAT DU MONDE DES

CONSTRUCTEURS

Pos.

Marque

Pts.

1

Brabham

67

2

Lotus

50

3

Cooper

28

4

Ferrari

20

Honda

20

6

BRM

17

7

Eagle

13

8

McLaren

1

Championnats : 1968

Le sponsoring et l'amélioration technique des ailes furent les deux nouveautés qui marquèrent la formule 1 cette année-là, mais ces changements passèrent inaperçus à cause de la mort de Jim Clark. Malgré la triste période qui suivit, Graham Hill remporta bravement son deuxième titre pour l'équipe Lotus en deuil.

En 1968, plusieurs choses se produisirent qui eurent des effets à long terme sur la formule 1, mais rien ne choqua le monde de la course autant que la mort de Jim Clark à Hockenheim en Formule 2. C'est aussi lors de cette saison qu'on introduisit le sponsoring commercial ouvert. Les Lotus, précédemment vert et jaunes devinrent rouge, blanc et doré, à cause du sponsoring des cigarettes Gold Leaf.

 

L'arrivée du moteur Ford

Au début de l'année, Lotus, Brabham et Ferrari commencèrent à expérimenter des ailes favorisant la poussée du vent vers le bas, et celles-ci devinrent bientôt partie intégrante de l'équipement standard. Le moteur Ford fut mis à la disposition de tous et pendant les quinze années qui suivirent, ce moteur constituait une alternative compétitive et peu coûteuse pour celui qui la choisissait.

Un autre grand événement fut l'arrivée de Ken Tyrrell pour diriger les Matra-Ford. Il réalisa un coup de maître en engageant Stewart comme pilote et cette association devait porter ses fruits pendant les six saisons à venir. Pendant ce temps, la propre écurie de Matra, avec Henri Pescarolo et Jean-Pierre Beltoise s'affirma sérieusement. Le talentueux jeune Belge, Jackie Ickx, rejoignit Amon chez Ferrari, tandis que Hulme partit pour rejoindre Bruce McLaren.

Clark et Hill continuèrent à mener le challenge Lotus, avec Siffert dans une voiture Rob Walker privée. A Kyalami, ce fut un indice de ce qui aurait pu se passer. Lorsque Clark domina la course devant son coéquipier Hill. A la course suivante, sur la nouvelle piste de Jarama en Espagne, Clark avait déjà disparu. Jackie Olivier le remplaça, et Hill remonta le moral chez Lotus avec sa première victoire dans la 49, devant la McLaren de Hulme. Graham remporta ensuite une autre victoire à Monaco, où Richard Attwood termina bon deuxième dans une BRM.

A Spa, McLaren donna à sa marque sa première victoire, après la panne d'essence de Stewart. C'était aussi la première victoire pour un moteur Ford dans une autre voiture que la Lotus 49. Mais la suivante ne se fit pas attendre, car Stewart donna à la Matra-Ford de Tyrrell sa première victoire à Zandvoort. Il y eut encore un autre gagnant à Rouen, où le jeune Ickx donna à Ferrari sa toute première victoire de l'année sous une pluie battante. Surtees fut second pour Honda, mais son coéquipier, le vétéran Jo Schlesser, se tua. A Brands Hatch, Siffert, alors très populaire, donna à Walker sa première victoire en sept ans avec la 49, voiture privée, devançant les Ferrari de Amon et Ickx après que Hill et Olivier, qui menaient tout d'abord, aient abandonné.

 

Stewart en pleine forme

Au

Nurbürgring, ce fut l'une des plus grandes courses de tous les temps, Stewart gagnant avec une performance de virtuose, et cela dans des conditions terribles. Hulme montra que sa couronne de lauriers de 1967 était bien méritée car il gagna les deux courses suivantes à Monza et au circuit de Mont Tremblant au Canada. A Watkins Glen, le nouveau venu, Mario Andretti, gagna de façon sensationnelle la pôle position, mais Stewart eut la troisième victoire de l'année. Dans la finale de Mexico City, Stewart et Hill s'affrontèrent pour la première place, mais Stewart dut se rabattre à cause de problèmes de maniabilité, laissant ainsi Graham marquer sa troisième victoire de l'année.

Comme si la perte de Clark et Schlesser n'était pas suffisante, Mike Spence de BRM se tua dans une Lotus au cours d'une séance d'essais à Indianapolis, et l'ancien champion du Grand Prix d'Italie, Ludovico Scarfiotti, mourut au cours d'une escalade.

CHAMPIONNAT DU MONDE DES PILOTES

Pos.

Pilote

Nat.

Marque

Pts

1

Graham Hill

GB

Lotus-Ford

48

2

Jackie Stewart

GB

Matra-Ford

36

3

Denny Hulme

NZ

McLaren-Ford

33

4

Jackie Ickx

Bel

Ferrari

27

5

Bruce McLaren

NZ

McLaren-Ford

22

6

Pedro Rodriguez

Mex

BRM

18

7

Jo Siffert

Sui

Lotus-Ford

12

John Surtess

GB

Honda

12

9

Jean-Pierre Beltoise

Fr

Matra

11

10

Chris Amon

NZ

Ferrari

10

Les cinq meilleurs scores des six premières courses et 
les cinq meilleurs scores des suivantes, comptent

CHAMPIONNAT DU MONDE DES

CONSTRUCTEURS

Pos.

Marque

Pts.

1

Lotus

62

2

McLaren

51

3

Matra

45

4

Ferrari

32

5

BRM

28

6

Cooper

14

Honda

14

8

Brabham

10

Championnats : 1969

Jackie Stewart allait tout droit vers le titre avec la Matra-Ford de Ken Tyrrell, car il n'y avait pratiquement aucun pilote qui pût représenter un défi de façon soutenue. Il semblait maintenant certain que Stewart était celui qu'il fallait battre.

L'année précédente, Jackie Stewart s'était approché du titre et, en 1969, la situation tourna en sa faveur ; Matra ayant retiré sa propre équipe, tous les efforts étaient maintenant concentrés sur celle de Tyrrell. Stewart et son coéquipier Johnny Servoz-Gavin, qui avait donné des résultats impressionnants en 1968, furent rejoints par Jean-Pierre Beltoise. Rindt saisit la chance inespérée de rejoindre Hill chez Lotus, tandis que Ickx quitta Ferrari pour remplacer l'autrichien chez Brabham. Jack avait finalement abandonné Repco et rejoint la troupe de Ford. Surtees était disponible car Honda s'était retiré fin 1968. La suprématie du Ford avait fait de nombreuses victimes. Eagle-Weslake et Cooper-Maserati avaient également disparu du tableau.

 

Le fiasco des quatre roues motrices

Le grand progrès technologique de l'année fut l'entraînement à quatre roues motrices. Matra, McLaren et Lotus l'essayèrent tous mais c'était peu réalisable et aucune des voitures ne fonctionnait vraiment. Stewart commença la saison en pleine forme, dominant la course d'ouverture à Kyalami. Andretti, qui pilotait de temps en temps une troisième Lotus, lui avait donné du fil à retordre au début. Stewart gagna de nouveau au circuit de Montjuich Park près de Barcelone, mais cette fois-là il fut aidé par des abandons de concurrents. La Ferrari d'Amon se brisa alors qu'elle était en tête, et Lotus avait eu une mauvaise période. Hill puis Rindt eurent des accidents spectaculaires à cause de la rupture de leurs ailes.

Rindt dut manquer Monaco, car la FIA avait annoncé l'interdiction immédiate des ailes profilées qu'on trouvait maintenant sur de nombreuses voitures. Celles-ci revinrent bientôt, mais sous une autre forme, beaucoup moins visible, et fixées à la carrosserie. Stewart et Amon avaient mené tout deux mais ils abandonnèrent, en laissant Hill marquer une cinquième victoire historique. Piers Courage termina second dans une Brabham inscrite par Frank Williams - le premier résultat important pour le propriétaire de l'équipe britannique.

La course de Spa fut annulée, et Rindt était suffisamment en forme pour retourner à Zandvoort. Il prit la pôle position et mena jusqu'à son abandon, et Stewart marqua donc encore une victoire. La quatrième victoire de Jackie eut lieu à Clermont-Ferrand, où son coéquipier Beltoise fit de son mieux pour obtenir une seconde place.

 

L'apogée de Jackie Stewart

Stewart gagna encore à Silverstone, où il dut s'affronter durement avec Rindt jusqu'à ce que l'Autrichien fût obligé de rentrer au stand à cause d'une aile desserrée. Hill fit un bon parcours pour arriver deuxième avec la Brabham, et deux semaines plus tard il fit encore mieux au Nurburgring, où il donna à l'équipe sa première victoire depuis 1967.

L'Écossais saisit le titre avec une sixième victoire, dans un affrontement épique à Monza, où il devança Rindt, Beltoise et McLaren. Mais après une telle série de succès, Stewart ne put gagner aucune des trois dernières courses, Ickx triompha au Canada, Rindt marqua son premier succès à Watkins Glen et Hulme fit diversion avec une victoire pour McLaren à Mexico. Graham Hill fut absent de la course mexicaine car il s'était brisé les deux jambes dans un terrible accident à Watkins Glen. Il était prêt pour la saison suivante, mais ne devait plus jamais gagner un Grand Prix.

CHAMPIONNAT DU MONDE DES PILOTES

Pos.

Pilote

Nat.

Marque

Pts

1

Jackie Stewart

GB

Matra-Ford

63

2

Jacky Ickx

Bel

Brabham-Ford

37

3

Bruce McLaren

NZ

McLaren-Ford

26

4

Jochen Rindt

Aut

Lotus-Ford

22

5

Jean-Pierre Beltoise

Fr

Matra-Ford

21

6

Dennis Hulme

NZ

McLaren-Ford

20

7

Graham Hill

GB

Lotus Ford

19

8

Piers Courage

GB

Brabham-Ford

16

9

Jo Siffert

Sui

Lotus-Ford

15

 10

Jack Brabham

Aus

Brabham-Ford

14

Les cinq meilleurs scores des six premières courses et 
les quatre meilleurs scores des suivantes, comptent

CHAMPIONNAT DU MONDE DES

CONSTRUCTEURS

Pos.

Marque

Pts.

1

Matra

66

2

Brabham

51

3

Lotus

47

4

McLaren

40

5

Ferrari

7

BRM

7

 

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