• Abu-Dhabi : A vos calculettes !

     

    A vos calculettes ! - FORMULE 1 - Grand Prix d'Abou Dhabi

    Avant l'épilogue du championnat à Abou Dhabi, 15 points séparent les trois premiers. Sur le papier, le leader Alonso (Ferrari) a toutes les cartes en main. Mais en piste, les Red Bull de Webber et Vettel devraient avoir l'avantage. A moins qu'Hamilton ne rafle la mise...

    Dans la lutte que se livrent les protagonistes au championnat Pilotes, le Grand Prix du Brésil a fait une victime, Jenson Button (McLaren). Le champion du monde 2009, éjecté de la course au titre, ne conservera pas sa couronne, c'est une certitude. Pour le reste, trois pilotes sont plus que jamais en course - Alonso, Webber et Vettel - et un quatrième peut encore espérer, au moins arithmétiquement, être titré au finish - Hamilton -.

    Pour cela, le Britannique de McLaren devra néanmoins prier les dieux émiratis s'il veut décrocher son deuxième titre mondial. Car avec 24 points de retard sur le leader, Fernando Alonso, et deux pilotes intercalés entre l'Espagnol et lui, seul un scenario improbable pourrait le couronner. Pour ce faire, il doit absolument s'imposer, et espérer que Vettel ne termine ni 1er, ni 2e, Webber ne finisse pas dans les cinq premiers et Alonso soit hors des points. Mission impossible ?

    Les stratèges vont bosser

    Quoi qu'il en soit, à Abou Dhabi, les stratèges des équipes seront assurément mis à contribution comme jamais depuis le début de la saison. Chez Ferrari, tous n'auront d'yeux que pour Fernando Alonso. Le leader du Mondial depuis deux Grand Prix, 3e sur le tourniquet d'Interlagos, possède respectivement 8 et 15 points d'avance sur les pilotes Red Bull Mark Webber et Sebastian Vettel.

    Pour lui, c'est simple : une victoire ou une 2e place lui assurerait à coup sûr une troisième couronne après 2005 et 2006. Après, il existe plusieurs scénarios possibles. "Il faudra être très concentré à Abou Dhabi, concède-t-il. Ça va être un week-end stressant pour nous tous mais la Formule 1 est ainsi faite. Nous avons besoin d'une 2e place pour être champion si Mark [Webber] gagne. Si je suis 5e et que Sebastian [Vettel] gagne, Sebastian est champion."

    Cette possibilité existe et pourrait offrir une situation assez cocasse. Car si Vettel décroche son 5e succès, dimanche dans la marina de Yas et que, dans le même temps, Alonso termine à la 5e place, les deux hommes auraient tous les deux 256 points. Et tous les deux le même nombre de victoires (5), de deuxièmes places (2), de troisièmes places (3)... Finalement, le pilote allemand décrocherait la timbale au bénéfice du nombre de quatrièmes places ! (3 contre 2).

    Pour son équipier Mark Webber, les calculs sont tout aussi complexes. Pour faire simple, s'il gagne et qu'Alonso ne termine pas 2e, l'Australien décrochera le premier titre pour son pays depuis Alan Jones en 1980. S'il franchit la ligne en 2e position, Vettel ne doit pas s'imposer et Alonso finir au-delà de la 5e place. Mais tous ces scenarios voleront peut-être en éclat à l’arrivée. C’est aussi ça l’incertitude liée au sport.


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  • Abu-Dhabi: le guide de Robert Kubica

    Le circuit d’Abou Dhabi est magnifique et offre des images exceptionnelles à la télévision. L’hôtel qui se trouve au milieu est spectaculaire la nuit lorsqu’il est illuminé, et il est évident que l’on a beaucoup investi dans la construction des installations. Lorsque j’ai fait le tour de la piste à pied pour la première fois l’an passé, je pensais que le circuit allait présenter des opportunités de dépassements, mais il en offre moins que je ne l’avais pensé.

    On peut prendre large à de nombreux endroits et cela ne facilite pas les dépassements car on peut défendre sa position plus aisément. Un pilote sait que même s’il rate son point de freinage, il ne va rien perdre car il peut couper le virage et rester devant. Il est certain qu’on ne peut pas faire cela à chaque tour, mais si à la place des dégagements en asphalte, il y avait un mur ou un bac à gravier, cela donnerait au pilote derrière une meilleure opportunité de dépassement. De plus, le pilote qui attaque prend davantage de risques dans les zones de freinage en sachant qu’il peut s’échapper si la manœuvre n’aboutit pas.

    Une des choses qui m’irrite sur ce circuit, c’est le nombre de virages en dévers, comme les virages 16 et 17. Il est très facile d’y accélérer pour ensuite perdre de la traction et perdre le train arrière, ce qui peut coûter pas mal de temps. C’est donc un circuit assez difficile.

    La course débute en fin d’après-midi, il faut donc changer sa visière pour le crépuscule. L’autre souci dont je me souviens de l’année dernière, c’est que les séances d’essais libres se sont déroulées en plein jour alors que les qualifications et la course avaient lieu au coucher du soleil. Cela a rendu les choses difficiles car les températures étaient tombées et les conditions de piste étaient très différentes ; l’impact sur l’équilibre de la voiture est important. A présent, nous avons l’expérience de 2009 et connaissons les changements à effectuer pour préparer la voiture en vue du roulage de fin de journée.

    Même si Abou Dhabi est l’ultime course de la saison, cela ne veut pas dire que nous partirons tous en vacances une fois le Grand Prix terminé. En effet, l’équipe restera à Abou Dhabi pour les premiers essais des nouveaux pneus Pirelli en préparation de la saison 2011.


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  • Abou Dhabi: Le programme TV

    Vendredi
    - Essais Libres 1: 10h00 en direct
    - Essais Libres 2: 14h00 en direct. Rediffusion à 19h15

    Samedi
    - Essais Libres 3: 11h00 en différé
    - Qualifications: 17h15 en Rediffusion

    Dimanche
    - Course: 17h45 en Rediffusion

    Samedi
    - Qualifications: 14h00 en direct

    Dimanche
    - F1 à la Une: 13h20 en direct
    - Course: 14h00 en direct


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