Brésil - Présentation Sauber

Kamui Kobayashi: "En 2007, j’ai participé à ma première course en Formule 1 au Brésil quand j’ai dû remplacer Timo Glock chez Toyota. Je n’espèrerais pas grand-chose parce que je ne connaissais pas la piste d’Interlagos et je n’avais jamais conduit une Formule 1 dans des conditions humides depuis huit mois. C’était une situation difficile pour moi, mais je croyais juste en moi et mon objectif était de ne pas faire d’erreur et de finir la course. C’est une piste amusante qui en demande beaucoup physiquement. Lors de la course en 2009, c’était difficile pour mon cou, spécialement dans le dernier virage qui est extrêmement long et qui est sujet à beaucoup de G. La piste est très technique, mais pour moi, l’aspect principal est le physique. Bien sûr, ce ne sera pas un problème nouveau cette année. Le week-end a été très spécial pour moi, à tous les égards.Les conditions météorologiques changeaient constamment, et il était presque impossible de travailler sur les réglages. Nous changions de pneus maintes et maintes fois, et j’ai essayé de compléter autant de tours que possible dans les essais libres. Je suis très impatient d’être à mon deuxième Grand Prix du Brésil."

Nick Heidfeld : "J’aime le circuit d’Interlagos. Ce n’est pas un très long tour, mais il est exigeant. Nous roulons en sens anti-horaire et une charge spéciale est appliquée aux muscles du coup, ce qui est l’une des caractéristiques de ce circuit. Mon virage préféré est le numéro 6, un double droite en montée, rapide et en aveugle. Nous avons eu de belles courses incroyables à Sao Paulo, et bien souvent, la météo a joué un rôle important. J’ai beaucoup de souvenirs du Grand Prix du Brésil. En 2001, j’ai obtenu mon premier podium en Formule 1 avec Sauber. C’était sous la pluie et c’est un moment inoubliable et émotionnel. En 2002, tout d’un coup, il y a eu une voiture médicale en piste, elle n’était pas censée être là. Les fractions de seconde durant lesquelles j’espérais que le pilote n’allait pas sortir par la porte de la voiture qu’il venait juste d’ouvrir m’ont semblé être une éternité. Je n’aurais pas eu la chance d’éviter de le heurter. Heureusement, il n’est pas sorti. Lors des quatre dernières années, le championnat s’est décidé à Interlagos, et cela peut se produire à nouveau en 2010. Dans tous les cas, les chances pour une autre course passionnante sont assez élevées."