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    Italie - Présentation : Renault


    GP d'Italie à Monza (2008)

    Fernando Alonso estime que son équipe Renault et lui peuvent terminer cette saison de manière solide. Romain Grosjean déclare qu'il est impatient de disputer son troisième Grand Prix en Formule 1, dans le temple de la vitesse à Monza.


    Fernando Alonso :
    Fernando, le weekend à Spa a été décevant. Parlez-nous de votre course...
    " Ce fut très frustrant pour moi car nous avons encore manqué une bonne chance de nous battre pour un podium et de marquer des points importants. C'est vrai que nous n'étions pas assez rapides durant la séance de qualifications, mais la voiture était plus compétitive pendant la course. Les choses étaient prometteuses jusqu'à mon premier arrêt ravitaillement, lorsqu'il est devenu évident que la voiture avait été endommagée."

    Pensez-vous que votre chance va tourner à Monza ?

    " Je l'espère car nous avons une voiture compétitive mais nous n'avons pas, jusqu'à présent, été en mesure de le démontrer. Nous avons pu constater à quel point la voiture est rapide au Nürburgring, à Budapest et à Valence. Malheureusement, et ce pour différentes raisons, nous n'avons pas marqué les points que nous aurions dû marquer. Néanmoins, je vais toujours de l'avant. J'essaie d'être positif et j'attaque le reste du championnat en croyant fermement que nous pouvons terminer la saison de manière solide."

    Parlez-nous du challenge que présente Monza ?
    " C'est un circuit particulier et le plus rapide de la saison. Nous disposerons donc d'un package aérodynamique spécifique, à faible appui. Pour cette raison, la voiture semblera très étrange et légère car nous manquerons d'un peu de grip dans les virages. Dans le passé, nous testions à Monza avant la course ; une mise au point spécifique y est nécessaire. Maintenant, cela n'est plus possible, alors il faudra beaucoup travailler le vendredi pour trouver une bonne base de réglages. Il sera nécessaire d'avoir une voiture rapide dans les lignes droites, qui soit stable lors des freinages et qui puisse utiliser les vibreurs dans les chicanes. "


    Romain Grosjean :
    Romain, Spa était votre deuxième Grand Prix mais il a été très court...

    "Oui, ma course a été décevante. J'ai eu quelques soucis lors de la séance de qualifications et j'ai donc débuté la course au bas de la grille de départ. Le début de la course était prometteur, j'avais gagné cinq ou six places au premier tour. Je me battais pour encore gagner du terrain lorsque que je me suis trouvé impliqué dans un incident au cinquième virage et cela a mis fin à ma course. C'était frustrant d'abandonner si tôt car j'ai besoin de passer autant de temps que possible dans la voiture et je voulais vraiment finir ma course à Spa. C'est un circuit que j'apprécie beaucoup. "

    Que pensez-vous de Monza ?
    "C'est un des circuits traditionnels et j'ai hâte d'y être. J'ai eu de bons résultats à Monza par le passé, je pourrai donc me concentrer sur l'équilibre de la voiture, qui aura les appuis faibles. Nous disposerons également du système KERS ce weekend. Il me faudra donc m'y habituer lors des essais libres du vendredi. Il devrait nous apporter un avantage, surtout au départ de la course."

    Vous êtes-vous fixé un objectif pour ce weekend de Grand Prix ?
    " Mon objectif ce weekend est de faire mieux qu'à Spa. Il me faudra donc au moins passer en Q2, obtenir une bonne place sur la grille et terminer la course. Pour le moment, j'apprends encore la Formule Un et je vais continuer d'utiliser chaque opportunité et chaque tour pour m'améliorer et pour aider l'équipe. Je continue également à forger une bonne relation avec mes ingénieurs, cela joue un rôle fondamental pour être en mesure de tirer le meilleur de la voiture. "

     


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    Italie - Présentation : Le dossier technique




    Le Grand Prix d'Italie à Monza est certainement le test le plus sévère de la saison pour les monoplaces de Formule 1.

    Châssis
    Aérodynamique : Monza est le circuit le plus rapide du calendrier avec une vitesse moyenne de 250km/h. Si l'équipe utilise des appuis assez faibles ailleurs dans la saison, notamment à Spa, Monza demande la mise au point d'un package aérodynamique spécifique afin d'atteindre une vitesse maximale suffisamment compétitive, de l'ordre de 340km/h. Ce package est généralement qualifié de package à ultra faible appui, mais le paramètre déterminant reste la traînée que l'on cherche ici à minimiser afin de gagner en vitesse de pointe. En soufflerie, les équipes se concentrent sur des ailerons ultra efficaces dont le design peut varier sensiblement d'une écurie à l'autre. Naturellement, ces ailerons à effet de traînée réduit génèrent également moins d'appuis. A Monza, on parle d'une perte d'environ 10% à 15% d'appuis par rapport au package de Spa-Francorchamps.

    Suspensions
    Le grip mécanique et la capacité de franchissement sont les principaux paramètres de mises au point à Monza. Tout d'abord à cause du manque d'appui aérodynamique, ensuite car la stabilité de freinage reste essentielle alors que les pilotes passent près de 15% du tour à freiner, et enfin pour s'assurer que les pilotes puissent aborder de façon agressive les vibreurs, partie intégrante de la trajectoire idéale. Ces différents compromis en termes de mise au point doivent permettre aux pilotes d'avoir une voiture réactive dans les changements de direction à basse et moyenne vitesses alors qu'une bonne sortie de virage sera également primordiale dans les virages lents. De même, il est important d'avoir une bonne stabilité au freinage pour que les pilotes puissent aborder ces zones cruciales en confiance. Les ingénieurs tâcheront donc de faire rouler la voiture avec une hauteur de caisse aussi basse que possible afin de gagner sur le plan aérodynamique. Pour éviter de « talonner » à haute vitesse, c'est-à-dire lorsque le fond plat de la voiture frotte sur l'asphalte, on utilise des entretoises en caoutchouc destinées à asseoir la voiture.

    Fernando Alonso : " La chicane d'Ascari est un des endroits les plus plaisants du tour. Il faut être agressif dans le freinage et ensuite très fluide avec le volant et l'accélération en passant les virages 9 et 10. La clé pour être rapide est de prendre la ligne de manière aussi droite que possible, ce qui n'est pas facile car avec le faible appui la voiture semble légère et elle tend à vouloir survirer à la sortie du virage 8. Comme avec toutes les chicanes à Monza, être rapide à la sortie du virage 10 est important afin de ne pas être sous pression à l'approche de Parabolica. "

    Freins
    Le pilote passe près de 15% du tour à freiner, ce qui signifie qu'il s'agit d'un paramètre important dans la lutte pour un chrono. Le réglage mécanique vise à renforcer la confiance des pilotes au freinage. Les freins sont soumis à rude épreuve ici à Monza, ce sont les freinages les plus importants de la saison; c'est notamment le cas du virage numéro 1 où les pilotes sont soumis à des forces de décélération proches de 4,5G. La voiture doit ensuite négocier quatre gros freinages à plus de 320 km/h. Une attention tout particulière sera portée au refroidissement des freins en tentant de préserver la traînée aérodynamique. On porte également une attention toute particulière au système de freinage lui-même.

    Fernando Alonso : " La zone de freinage la plus importante du tour est située au premier virage, c'est un endroit très délicat à négocier : il faut décélérer de 340km/h à 60km/h. Il est alors relativement facile de bloquer une roue durant le freinage et de prendre large, ce qui peut coûter pas mal de temps. Il faut également utiliser les vibreurs pour passer aussi droit que possible. On peut effectuer un dépassement à cet endroit si on est bien positionné après la principale ligne droite. "

    Moteur
    Performance : Monza a toujours été le test ultime pour les moteurs de Formule 1. Le moteur passe en effet 75% du tour à pleine charge, bien au dessus de la moyenne de la saison qui se situe à environ 62%. De plus, le moteur doit offrir une vaste plage d'utilisation puisque la vitesse maximale atteinte en Italie est de l'ordre de 340 km/h dans la ligne droite des stands et que la vitesse minimale est de 65km/h dans la première chicane. Le temps le plus long passé à pleine charge est d'environ 15,5 secondes, depuis la sortie de la Parabolica jusqu'au freinage de la première chicane. La cartographie moteur doit fournir aux pilotes un moteur performant même à bas régime et doit fournir un moteur progressif pour la réaccélération en virage, comme dans la Parabolica.

    Fiabilité
    Comme si ce n'était déjà pas assez exigeant pour le bloc moteur, les chicanes représentent un challenge supplémentaire pour le moteur en termes de fiabilité. Les pilotes en quête de quelques dixièmes doivent monter sur les vibreurs de manière assez agressive et il y a un risque d'utiliser le limiteur de régime lorsque la voiture est en l'air et d'abîmer la transmission à l'atterrissage. C'est pourquoi on suit avec attention les éléments auxiliaires.


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    Estoril-Course 3 : Bourdais remporte la finale !



    Bourdais a remporté la Super Finale d’Estoril en Formule Superleague, pour le club du FC Séville.


    Les six meilleurs pilotes des deux courses se sont retrouvés dans cette super-finale, avec seulement cinq tours pour tenter de décrocher les 100 000€ dévolus au vainqueur.

    Antonio Pizzonia (Corinthians) est parti en tête et il a gêné Yelmer Buurman (Anderlecht), ce qui a permis à Adrian Valles (Liverpool), Sébastien Bourdais (FC Séville) et Esteban Guerrieri (Olympiacos) de doubler le Néerlandais.

    Pizzonia a fait une erreur et les trois pilotes qui le suivaient l’ont doublé. Quelques virages plus loin, Bourdais a dépassé Valles pour la tête. Guerrieri en a également profité.

    Bourdais a mené jusqu’à la fin de la course. Le Français est donc le vainqueur du meeting devant Guerrieri, Valles et Buurman.

    Antonio Pizzonia et Giorgio Pantano (AC Milan) ne sont pas à l’arrivée.


    Résultats Course 3:

    1 Sébastien Bourdais FC Séville  
    2 Esteban Guerrieri Olympiacos 1’’270
    3 Adrian Valles FC Liverpool 5’’584
    4 Yelmer Buurman Anderlecht 6’’611
    5 Antonio Pizzonia Corinthians 1 tour
    6 Giorgio Pantano AC Milan 3 tours


    Déclaration après course de Sébastien Bourdais :



    "J’étais loin d’imaginer hier que nous serions capables de nous imposer aujourd’hui » reconnaît le Manceau. « L’équipe a effectué un travail extraordinaire durant ces deux jours, ne dormant que quelques heures pour essayer de trouver les meilleures solutions de réglages pour la course.  Lors de la première course, j’ai été embarqué par la voiture de l’Atletico Madrid sur la partie sale de la piste et suis parti en tête-à-queue » explique Bourdais. « Je repars dernier et double quelques concurrents. Malheureusement, nous effectuons notre pit-stop trop tôt et écopons d’une pénalité. Au final, je pense que j’aurais pu finir 9e de cette première course.  Cela allait beaucoup mieux dans la course 2 . J’ai pris un bon départ, effectué quelques beaux dépassements et je remontais sur Porto [Parente]. Malheureusement, mes pneus ont perdu en performance et je n’ai pu aller chercher la victoire. Mais déjà, ce podium faisait du bien.  En Super Finale, je suis parti avec des pneus neufs et cela m’a permis de prendre un bon départ, de revenir sur les deux pilotes qui me devançaient et les passer . Ce championnat est très disputé, avec d’excellents pilotes. J’espère que je serai en mesure de rééditer pareil exploit lors des prochaines manches. "

     


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    Estoril-Course 2 : Parente devant Bourdais



    Parente a remporté la deuxième course d’Estoril pour le FC Porto, juste devant Sébastien Bourdais, auteur d’une très belle course.


    Enrique Bernoldi (Flamengo) a mené en début de course devant Alvaro Parente (FC Porto) et Sébastien Bourdais (FC Séville). Le Français a réalisé un superbe départ depuis la septième place.

    Parente a doublé Bernoldi à l’occasion des changements de pneus. En piste, Bernoldi n’a pas pu longtemps résister à Bourdais. Le Français l’a doublé en tirant profit du « push to pass », le bouton qui offre un surplus de puissance, et il s’est rapproché du leader en enchaînant de très bons chronos, collant près d’une seconde à tout le reste du plateau durant plusieurs tours.

    Bourdais est revenu dans le sillage de Parente mais il n’a jamais été en mesure de l’attaquer. Il a peut-être trop endommagé ses pneus pour combler l’écart.

    Au final, c’est donc un Portugais qui s’impose pour un club portugais au Portugal ! Parente disputait son premier week-end dans le championnat, en remplacement de Tristan Gommendy. Il a le vent en poupe en ce moment : a gagné à Spa en GP2 il y a seulement une semaine.

    Sébastien Bourdais signe également un très bon résultat en terminant deuxième malgré une position assez lointaine sur la grille.

    Enrique Bernoldi prend la troisième place après avoir résisté à une meute de pilotes : Yelmer Buurman (Anderlecht), Antonio Pizzonia (Corinthians) et Giorgio Pantano (AC Milan).

    Du côté des Français, Franck Perera (AS Roma) se classe 12ème et Nelson Panciatici ( Olympique Lyonnais) 15ème.


    Résultats Course 2:

    1 Alvaro Parente FC Porto  
    2 Sébastien Bourdais FC Séville 1’’065
    3 Enrique Bernoldi Flamengo 19’’892
    4 Yelmer Buurman Anderlecht 20’’373
    5 Antonio Pizzonia Corinthians 20’’747
    6 Giorgio Pantano AC Milan 28’’774
    7 Ho-Pin Tung Galatasaray 34’’531
    8 John Martin Glasgow Rangers 35’’266
    9 Adrian Valles Liverpool 38’’677
    10 Carlo van Dam PSV Eindhoven 45’’032
    11 Max Wissel FC Basel 1’00’’641
    12 Franck Perera AS Roma 1’35’’981
    13 Maria de Villota Atletico Madrid 1 tour
    14 Esteban Guerrieri Olympiacos 2 tours
    15 Nelson Panciatici Olympique Lyonnais 2 tours
    16 Kasper Andersen FC Midtylland 24 tours
    17 Pedro Petiz SC de Portugal 27 tours
    18 Craig Dolby Tottenham Hotspur 29 tours


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    Estoril-Course 1 : Guerrieri s’impose



    Guerrieri a remporté la première course d’Estoril en Formule Superleague, sous les couleurs du club grec d’Olympiacos. Sébastien Bourdais est onzième pour ses débuts.


    Esteban Guerrieri (Olympiacos) était deuxième sur la grille mais il a profité du départ lancé pour surprendre tous les pilotes. Il a mené en début de course devant Antonio Pizzonia (Corinthians) et Adrian Valles (FC Liverpool).

    Le classement s’est inversé après les changements de pneus : Valles s’est retrouvé en tête devant Pizzonia et Guerrieri. Ce dernier a ensuite commencé sa remontée. Il a réussi de très beaux dépassements sur Pizzonia puis sur Valles, pour prendre la tête à moins de quatre minutes de la fin.

    A l’arrivée, Guerrieri devance Valles, qui permet au FC Liverpool de creuser l’écart en tête du championnat, et Pizzonia.

    Yelmer Buurman (Anderlecht) prend la quatrième place devant John Martin (Glasgow Rangers) et Giorgio Pantano (AC Milan). Franck Perera (AS Roma) est le premier Français à l’arrivée, à la septième place.

    Sébastien Bourdais (FC Séville) a eu plus de difficultés pour ses débuts dans le championnat. Le Manceau était dernier en début de course mais grâce à un passage aux stands anticipé, il a pu remonter dans le classement. Il termine onzième après avoir réussi un beau dépassement sur Nelson Panciatici (Olympique Lyonnais).

    Alvaro Parente (FC Porto) a connu des débuts difficiles dans le championnat. Le Portugais, qui restait sur une pole et une victoire en GP2 à Spa, a abandonné après être sorti de la piste suite à un tête-à-queue d’un pilote devant lui.

    A noter que Max Wissel (FC Bâle), qui s’était qualifié en deuxième ligne, n’a pas pu prendre le départ en raison d’un problème sur son volant.

     

    Résultats Course 1:

     

    1 Esteban Guerrieri Olympiacos
    2 Adrian Valles FC Liverpool 2’’166
    3 Antonio Pizzonia Corinthians 3’’010
    4 Yelmer Buurman Anderlecht 13’’980
    5 John Martin Glasgow Rangers 18’’200
    6 Giorgio Pantano AC Milan 28’’787
    7 Franck Perera AS Roma 31’’158
    8 Craig Dolby Tottenham Hotspur 35’’764
    9 Pedro Petiz Sporting 1’00’’995
    10 Carlo van Dam PSV Eindhoven 1’21’’104
    11 Sébastien Bourdais FC Séville 1’22’’390
    12 Nelson Panciatici Olympique Lyonnais 2’25’’470
    13 Enrique Bernoldi Flamengo 1 tour
    14 Maria de Villota Atletico Madrid 1 tour

     

    Abandons :

    Kasper Andersen FC Midtylland
    Alvaro Parente FC Porto
    Ho-Pin Tung Galatasaray
    Max Wissel FC Bâle

     


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