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Zolder(Course 2): Esteban Guerrieri gagne

Esteban Guerrieri a remporté la deuxième course de Zolder en Formule Superleague, pour le club de Al Ain.

Le dernier de la première course part en pole dans la deuxième manche en Superleague, grâce à la règle de la grille inversée, ce qui assure de nombreux dépassements.La piste était humide en début de course et le spectacle a été au rendez-vous. Esteban Guerrieri n’était que treizième sur la grille mais il a enchaîné les dépassements et il a pris la tête à Ho-Pin Tung (Atletico Madrid) à cinq tours du but.Adrian Valles (Liverpool) conforte sa position de leader au championnat en prenant la troisième place. Il a résisté jusqu’au bout à Davide Rigon (Olympiacos).Les Français ont encore souffert. Tristan Gommendy (FC Porto) septième et Nelson Panciatici (Olympique Lyonnais) a abandonné.Giorgio Pantano (AC Milan) et Antonio Pizzonia (Corinthians) ont eux aussi eu des problèmes.

Résultat Course 2:

Abandons:

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Zolder(Course 1):Tottenham s’impose

Craig Dolby a offert au club de Tottenham sa première victoire en Formule Superleague lors de la première course de Zolder.

Dolby a pris la tête grâce à un ravitaillement parfait, alors que plusieurs pilotes ont eu des problèmes. John Martin (Glasgow Rangers) a perdu du temps en quittant son box et il termine donc à la deuxième place devant Adrian Valles (Liverpool), qui conforte sa première place au championnat.

Max Wissel (FC Bâle) prend la quatrième place devant Giorgio Pantano (AC Milan), Esteban Guerrieri (Al Ain) et Enrique Bernoldi (Flamengo). Le Français Tristan Gommendy (FC Porto) n’est que douzième après avoir perdu plusieurs places dans les derniers tours.Nelson Panciatici était onzième en début de course mais il a dû rentrer aux stands à cause d’un problème technique. Le représentant de l’Olympique Lyonnais a repris la piste dans les dernières minutes mais avec près de 20 tours de retard.La voiture de sécurité est intervenue deux fois durant la course. La première à cause d’un accrochage au départ impliquant notamment Antonio Pizzonia (Corinthians) et la deuxième suite au tête à queue de Kasper Andersen (Midtjylland). Ce dernier était en pole et il a mené en début de course. Il est tombé dans les profondeurs du classement après avoir calé lors de son passage aux stands.

Résultat Course 1:

Abandons:

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Hongrie  : Dossier technique



Le Hungaroring est un circuit très intéressant aussi bien pour les pilotes que pour les ingénieurs. Il ne comporte pas de réels virages à haute vitesse, ce qui pousse les équipes à utiliser généralement des appuis aérodynamiques élevés alors que la principale préoccupation sera le refroidissement de la voiture et du bloc moteur.

Les températures, en effet, sont généralement caniculaires dans cette région d'Europe. Cela vient également compliquer la tâche des pilotes qui doivent être au top de leur forme physique pour affronter les 70 boucles du circuit hongrois.
Aérodynamisme:
L'enchaînement des 14 virages de ce tracé ne laisse aux pilotes que peu d'opportunités de dépassements. Il n'y a en fait qu'une seule option : le virage numéro 1. En dehors de cette ligne droite de 700m, le circuit est un tourniquet et enchaîne plusieurs combinaisons de virages à faible ou moyenne vitesse, qui, compte tenu des zones de freinage très courtes, n'offrent que peu de possibilité de dépassements. En conséquence, les équipes optent généralement pour des appuis aérodynamiques maximum, quasiment identiques à ceux de Monaco, afin de d'optimiser non seulement le comportement de la monoplace en courbe mais aussi au freinage et en sortie de virage. La vitesse maximale excède rarement 300 km/h, surtout depuis l'arrivée de la motorisation V8.

Fernando explique :
" Ce circuit est assez intense pour les pilotes car il y a énormément de virages sur ce tracé court. Le niveau élevé d'appui aérodynamique nous permet d'être assez agressifs avec la voiture et la force centrifuge est plus élevée dans les virages plus rapides. Il faut être très précis dans le secteur du circuit qui débute au virage numéro 8 et s'étend jusqu'au virage 11. A chaque fois, il faut savoir anticiper le virage qui suit. Il faut aussi un bon rythme lorsqu'on prend ces virages et avoir confiance en la stabilité de la voiture pour se montrer régulier et précis dans cette section du tour. "

Suspensions:
Le grip mécanique est un facteur important sur des circuits à faible vitesse comme celui-ci, et les équipes essaieront d'assouplir les réglages de suspension afin d'améliorer le grip mécanique de la voiture. Les pilotes souhaitent disposer d'une voiture réactive pour les parties sinueuses, avec une bonne traction en sortie de virage, ce qui oblige les équipes à faire des compromis (avant dur et arrière souple) en termes de mise au point. Cependant, le niveau d'usure des pneus avant sera surveillé de près. Il ne faudra en effet pas surcharger le mélange le plus tendre disponible pour la course de ce week-end.

Pneus:
Bridgestone a prévu les pneus tendres et extra-tendres de sa gamme 2009 pour le Grand Prix de Hongrie. Le faible grip du circuit et l'absence de virages à haute vitesse justifient ce choix. Une fois encore, le défi sera de contrôler le niveau de grainage des pneus tendres. Ce phénomène aura tendance à disparaître au fil du week-end alors que la piste se chargera petit à petit en gomme. Les données enregistrées lors des essais du vendredi seront déterminantes pour savoir si les extra-tendres seront à utiliser pour la plus grande partie de la course, alors que des températures plus fraîches ou des pluies nocturnes pourraient venir compliquer la donne.

Fernando explique :
 " La piste est généralement assez verte et poussiéreuse en début de weekend mais elle s'améliore à chaque séance et le grip augmente au fur et à mesure que le circuit se charge en gomme. Le premier virage présente la zone de freinage la plus importante, c'est également l'endroit qui présente la seule opportunité de dépassement de tout le tour. C'est un virage à droite en descente que nous approchons en septième vitesse juste en dessous de 300km/h, avant de freiner fort pour atteindre 90km/h et passer en deuxième vitesse. Il faut prendre le vibreur très tôt, juste à l'endroit où le virage s'ouvre, en sortie. Il est donc très important d'avoir une bonne motricité et de ré-accélérer tôt pour tabler sur une bonne vitesse à l'approche du virage numéro 2. "

Refroidissement:
Un autre paramètre important à surveiller sera le refroidissement des pièces mécaniques. Si les qualités de la voiture à ce niveau sont maintenant reconnues, il faudra cependant s'assurer que les radiateurs sont bien approvisionnés en air frais en raison des appuis aérodynamiques élevés que l'équipe utilisera. Cela a d'ailleurs fait l'objet d'une attention toute particulière lors d'essais en soufflerie. La configuration sera adaptée une fois sur place dès les premiers roulages.

Moteur:
La plus longue période à pleine puissance excède à peine dix secondes et seulement 56% du tour est passé à pleine charge (ce qui est bien inférieur à la moyenne). On peut donc dire que ce circuit n'est pas particulièrement exigeant pour le bloc moteur. Sur 14 virages, cinq sont abordés en seconde vitesse à environ 100 km/h. Contrairement à Monaco, où les voitures ont une vitesse minimale incroyablement faible dans certaines épingles, la vitesse minimum au Hungaroring est de l'ordre de 90 km/h. Le moteur a donc une plage d'utilisation qui tourne entre 100 et 250 km/h et les rapports de boîte que nous choisissons doivent nous permettre d'exploiter le RS27 à son maximum dans cette plage. Comme toujours sur un circuit qui compte de nombreux virages, une bonne reprise à bas régime est primordiale pour être efficace en sortie de virages.

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La pole pour le club de Midtjylland

Kasper Andersen a signé la pole pour le club de Midtjylland sur le circuit de Zolder. La voiture de l’OL est loin.

Anderson était face à John Martin (Glasgow Rangers), vu en A1GP, dans la finale. Le Danois a signé le meilleur temps pour moins d’un dixième et il offre donc la pole au FC Midtjylland, qui n’est présent que pour la deuxième fois dans le championnat. Max Wissel (FC Bâle) sera troisième sur la grille devant Adrian Valles (FC Liverpool) et le Français Tristan Gommendy (FC Porto).

" J’ai connu des problèmes sur les freins arrière . Sur les phases de freinage, la voiture louvoie, va de gauche à droite. C’est très inconfortable. Ainsi, dans le virage 2, j’ai perdu le contrôle de ma voiture qui est partie à l’équerre. Cela me prive d’une place en demi-finale. En partant de la 5e place sur la grille demain, tout reste possible. Je compte bien aller chercher un podium car ma voiture est performante. " explique Gommendy.

Davide Rigon (Olympiacos) a été pénalisé de six places pour un accrochage avec Nelson Panciatici (Olympique Lyonnais) dans la phase de poules. Le Français ne sera que 14ème sur la grille. Il s’est plaint d’une monoplace très sous-vireuse.

Antonio Pizzonia (Corinthians) a pris la onzième place, Giorgio Pantano (AC Milan) la treizième et Enrique Bernoldi (Flamengo) la seizième.

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Alain Prost parle de Bourdais



Le quadruple champion du monde de Formule 1 Alain Prost revient sur l'éviction de Sébastien Bourdais
chez toro rosso.

Alain Prost pense que Bourdais n'a pas réussi à se porter au niveau de ses équipiers, mais il admet que la situation doit être difficile à gérer pour lui :
" Apparemment, il a l'air décidé. Il n'a peut-être pas fait l'unanimité dans son équipe. En terme de performances, il a été dominé par Vettel l'année dernière et un peu par le débutant Buemi cette année , mais de là à être évincé comme ça en plein milieu de saison, c'est difficile à accepter.  De là à l'écarter et à lui gâcher sa carrière en Formule 1, c'est difficile et je comprends sa réaction. Il n'a pas été performant mais il n'a pas fait des choses complètement insensées. On peut comprendre sa décision car c'est sa crédibilité qui est en jeu. "
Alain Prost a ajouté sur la radio française Europe 1 qu'il ne comprenait pas les méthodes de Toro Rosso.